Importante console en placage d'ébène et... - Lot 285 - Aguttes

Lot 285
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Estimation :
25000 - 40000 EUR
Importante console en placage d'ébène et... - Lot 285 - Aguttes
Importante console en placage d'ébène et richement ornée de bronze finement ciselé et doré; de forme rectangulaire à côtés arrondis, la ceinture ouvrant par trois tiroirs dont deux latéraux, est ornée d'une frise de canaux et fleurons alternés. Les montants en colonnes à cannelures foncées de laiton et bagues perlées sont réunis par une tablette d'entrejambe à galerie ajourée; pieds fuselés à fausses cannelures en laiton et bagues et sabots moletés. Plateaux de marbre bleu turquin. Attribuée à Claude-Charles Saunier. Epoque Louis XVI. H: 87,5 cm - L: 118 - P: 46,5 cm. Bien qu'elle ne porte pas d'estampille, cette console peut être rattachée à l'?uvre de Claude-Charles Saunier, l'un des meilleurs ébénistes parisiens du règne de Louis XVI. En effet, quelques exemplaires estampillés par cet artisan, de dessin similaire et reprenant cette même frise en ceinture à canaux et fleurons alternés, sont connus, citons particulièrement: un premier modèle passé en vente chez Sotheby's, à New York, le 30 avril 1986, lot 185; un deuxième se trouvait anciennement dans la collection du marquis José de la Pena Y Perez de Guzman (vente à Paris, Me Bellier, le 18 juin 1935, lot 247); un troisième, vendu en 1952, est reproduit dans G. Janneau, Le mobilier français, Le meuble d'ébénisterie, Paris, 1993, p.167, fig.184; un quatrième, d'une paire, fut livré en 1786 par Dominique Daguerre pour Spencer House (paru dans Francis J.B. Watson, Le meuble Louis XVI, Paris, 1963, fig.145); enfin, mentionnons une dernière console réalisée dans le même esprit qui est illustrée dans J. Nicolay, L'art et la manière des maîtres ébénistes français du XVIIIe siècle, Editions Pygmalion, Paris, 1982, p.428, fig. E. Claude-Charles Saunier (1735-1807) est l'un des plus importants artisans en meubles parisiens de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Issu d'une famille d'ébénistes de la capitale, il travaille longtemps dans l'atelier paternel de la rue du Faubourg Saint-Antoine et ne fait enregistrer ses lettres
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