Large commode marquetée en cubes à quartefeuilles... - Lot 48 - Aguttes

Lot 48
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Estimation :
12000 - 18000 EUR
Large commode marquetée en cubes à quartefeuilles... - Lot 48 - Aguttes
Large commode marquetée en cubes à quartefeuilles disposés sur pointes délimitées par des travers d'amarante. Traverse et montant à cannelures en laiton. Elle ouvre par trois tiroirs avec traverse en deux rangs. Ornementation de bronzes ciselés et dorés tels que entrées, mains tombantes, "au valet" et sabots. Estampille de CAREL Début de l'époque Louis XV Plateau de marbre brèche rouge Restaurations d'usage Quelques éclats H: 85,5 cm - L: 162 cm - P: 65 cm.Jacques-Philippe Carel est notamment connu pour certains meubles conservés dans de grandes collections internationales, particulièrement une rare commode à portes à panneaux de laque de Coromandel, provenant des collections Talleyrand, qui est exposée au musée du Louvre (illustrée dans D. Alcouffe, A. Dion-Tenenbaum et A. Lefébure, Le mobilier du musée du Louvre, Tome 1, Dijon, 1993, p.162, catalogue n°49); ainsi qu'une seconde commode richement ornée de bronze doré qui appartient aux collections royales suédoises (parue dans le catalogue de l'exposition Le Soleil et l'Etoile du Nord, La France et la Suède au XVIIIe siècle, 1994, p.128, catalogue n°163). Parallèlement, l'ébéniste se distingua en réalisant des commodes qui se caractérisent par un décor de cannelures en cuivre sur les montants et sur les traverses, souvent proches de certaines réalisations de ses confrères parisiens François Mondon et Etienne Doirat qui connaissaient certainement, tous deux, Carel (voir P. Rouge et F. Rouge, Le génie des Haches, Dijon, 2005, p.36-40). Enfin, citons quelques exemplaires, estampillés ou attribués à l'ébéniste, de composition similaire à celle que nous présentons, notamment: une première commode, non estampillée, passée en vente chez Christie's, à Paris, le 7 décembre 2005, lot 71; ainsi qu'une deuxième, de dimensions moins importantes,qui est conservée au Musée Magnin de Dijon (reproduite dans Sylphide de Sonis, «Jacques- Philippe Carel», dans L'Estampille/L'Objet d'Art, n°319, décembre 1997, p.64, fig.1); enfin, ment
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