STENDHAL Henri Beyle dit (1783-1842).

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STENDHAL Henri Beyle dit (1783-1842).
Ensemble de L.A.S. de Henri BEYLE STENDHAL. L.A.S. ('Beyle') à un correspondant non identifié [Victor Réal], 18 rue Jacob, Paris, 23 janvier 1809, 4 pages, (annotée par le destinataire sur la 1ère page) ; et trois lettres adressées à Réal par d'autres correspondants de Burgos, Valladolid et La Bussière (Paris), 31 décembre 1808 - 11 mars 1809 (deux lui sont adressées comme 'commissaire de Guerre de la Place de Briviesca [près de Burgos]', 8½ pages, Informant Réal (apparemment un ami proche) de son nouveau poste et qu'il a été retenu à Paris, 'ou plutôt ce hazard est un trait de bonté charmant de Mme D qui a daigné me présenter elle même au Min[istre]'. Monsieur D' a été très accueillant, et il sera employé à l'intendance de la Grande Armée, où Réal et ses amis sont invités à lui confier leurs commissions. La vie sociale est manifestement épuisante -- "accablé de dîners et de visites qui pour la plupart sont des corvées". D'autres commentaires font référence aux chutes de cheval de Réal et à la nouvelle de la chute des actions de la banque. La référence à 'Madame D' est probablement à Alexandrine Daru, épouse de son mécène, le comte Pierre Daru -- Stendhal a été brièvement amoureux d'elle. Daru, cousin de son père, l'aide à obtenir le poste de commissaire des guerres en 1806, et en 1809 après des mutations à Strasbourg et à Vienne, il est nommé auditeur au Conseil d'Etat. Victor Réal pourrait avoir été un membre de la famille du comte Pierre-Françoissss Réal (1757-1834), préfet de police sous l'Empire. Dans les années 1830, Stendhal s'est épris de la fille veuve du comte Réal, âgée de 46 ans (Eulalie Françoise Lacuée).
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