SAND George (1804-1876).

Lot 123
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SAND George (1804-1876).
L.A.S., 24 octobre 1856, [à Édouard PLOUVIER] ; 4 pages in-8 (portrait gravé joint). Elle est heureuse d'avoir de meilleures nouvelles de « la chère malade » (l'actrice Lucie Mabire, femme de Plouvier), qu'elle engage à venir « essayer l'air de Nohant ». Elle a renoncé à aller à Paris pour la reprise de Claudie. Elle a eu « cet été, ma fille sur les bras, c'est-à-dire, sans métaphore, qu'il fallait la porter d'un canapé à son lit, elle était malade aussi et très gravement d'une ancienne suite de fausse couche. Elle est partie guérie encore une fois. Elle sera encore malade et elle guérira encore si elle se soigne. Ces maladies-là durent bien longtems, et on ne sait jamais comment et pourquoi elles s'aggravent ou disparaissent tout d'un coup. Ayez donc courage, de meilleurs jours viendront et la vie est faite comme cela. Certainement nous sommes livrés à une fatalité que les autres espèces de ce monde ne savent pas et ne sentent pas, et qui n'est un mal que pour nous. Mais aussi nous avons les retours à la joie et le bonheur savouré qui partagent notre vie entre cet inévitable va et vient de délicieux et de cruel qui nous conduit à l'autre vie meilleurs. Ne doutez donc pas de cette mère providence que vous avez si bien chantée et que vous retrouverez sur l'escalier céleste »...
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