EDOUARD VUILLARD (1868 - 1940)

Lot 21
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EDOUARD VUILLARD (1868 - 1940)
Paysage d'hiver aux Clayes, vers 1932 - 1938 Pastel sur papier Signé en bas à droite Pastel on paper, signed lower right 26,3 x 26,3 cm - 10 3/8 x 10 3/8 in. Provenance - Atelier de l'artiste - Collection particulière - Vente, Tableaux et sculptures des XIXe et XXe siècles, Ader-Tajan, Paris, Hôtel Drouot, 5 dé- cembre 1994, lot 91 (erronément daté 'vers 1939') - Collection Lucie Grandjean-Hessel, Paris (acquis au cours de la vente précédente) - Collection particulière, France (par descendance) - Vente, Hommage à la famille Hessel : mécènes et modèles, Christie's Paris, 23 mars 2018, lot 27 A - Collection particulière, États-Unis (acquis au cours de la vente précédente) - Collection particulière, France (acquis auprès du précédent) Exposition Vuillard, Galerie Charpentier, Paris, 1948, n°162 Bibliographie Antoine Salomon et Guy Cogeval avec la collaboration de Mathias Chivot, Vuillard, Le Regard innombrable, Catalogue critique des peintures et des pastels, Volume II, Milan : Skira/Seuil et Paris : Wildenstein Institute, 2003, décrit sous le n°XII - 430 et reproduit p. 1634 "Pendant les douze dernières années de sa vie, Vuillard consacre le plus clair de son temps au château des Clayes, la demeure enchantée que les Hessel mettent à sa disposition, si pratique pour le peintre de par sa proximité avec Paris. Le grand parc du château est propice à ses méditations : il inspire en grande partie les œuvres de ce chapitre, et toutes ses vues du jardin, du potager, de la ménagerie, pris sous différents angles, ses esquisses de sous-bois, sont comme le rassemblement d'idées - en vue d'œuvres plus importantes -, qui n'aboutiront pas toujours. C'est un peu comme si Vuillard voulait faire le point sur le déroulement entier de son existence, lui qui vient de subir l'expérience directe de la mort à travers le décès de sa mère. Il sait à présent que le temps lui est compté. Aussi, les allusions à sa jeunesse dans le Journal abondent, et il redécouvre avec plaisir ses pochades nabies dans les tiroirs poussiéreux." Antoine Salomon et Guy Cogeval avec la collaboration de Mathias Chivot, Vuillard, Le Regard innombrable, Catalogue critique des peintures et des pastels, Volume II, Milan : Skira/Seuil et Paris : Wildenstein Institute, 2003, p. 1453
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