CONDORCET Jean-Antoine-Nicolas Caritat, marquis de (1741-1794) mathématicien, philosophe et économiste ; député, conventionnel (Aisne), il fut arrêté comme Girondin et s'empoisonna

Lot 234
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CONDORCET Jean-Antoine-Nicolas Caritat, marquis de (1741-1794) mathématicien, philosophe et économiste ; député, conventionnel (Aisne), il fut arrêté comme Girondin et s'empoisonna
3 L.A., [1791-1792], à Jacques-Pierre BRISSOT DE WARVILLE ; 3 pages et demie in-8, adresses (un peu froissées, quelques petits trous de ver). [15 février 1791]. Il a lu avec grand plaisir sa réponse à Marthe Louis [Réplique de J.-P. Brissot à la première et dernière lettre de LouisMarthe Gouy, défenseur de la traite des noirs et de l'esclavage] : «Pourquoi ne lui avez-vous pas rappelé la marche du coche a laquelle il vous compare et a laquelle il ressemble tant avec son cabriolet rempli de portefeuilles. Savez-vous qu'on nous menace d'un remboursement forcé des rentes viageres ? L'assemblée nationale [...] a prescrit toute banqueroute»... Il promet de communiquer toute nouvelle d'Alsace et réclame, pour un journal, «des nouvelles des Colonies qui ne fussent pas dictées par les planteurs»... Samedi [24 mars 1792]. Il se tient prêt à aller à l'assemblée, en cas d'appel nominal ; il le prie d'excuser son absence au dîner des Jacobins. «L'affaire des colonies terminées, il faut aller tout de suite aux finances, et ne pas les quitter que nous n'aions ecarté les nuages»... [25 mars 1792]. Au sujet de la lecture d'un procès-verbal où doit se trouver la lecture d'une lettre [du Roi sur la nomination des ministres] qui causerait beaucoup de mal ; il suggère d'observer que la lettre n'est pas contresignée : «aussi l'assemblée ne peut se regarder comme instruite officiellement de la nomination des ministres»
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