Attribué à Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN - Milieu XIXe siècle

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Attribué à Jean-Eugène ROBERT-HOUDIN - Milieu XIXe siècle
Pendule mystérieuse « à deux mystères » avec une seule aiguille et sonnerie. La partie centrale surmontée d'un cadran à une seule aiguille, un cerclage autour du cadran renferme le mécanisme « mystérieux » qui entraîne l'aiguille, le tout est fixé sur une colonne de cristal qui repose sur un piétement en bronze doré Néo-Gothique avec six griffons stylisés et ailés, la base en bois noirci. Cadran transparent sur deux disques de verre tournant avec indication des heures et des minutes signalées de cinq en cinq, une seule aiguille en forme de flèche solidaire de l'un des deux disques. De même que le cadran est multiple, la colonne de cristal en dissimule une autre sertie à chacune des extrémités dans une roue dentée. Mouvement avec remontage à clef dissimulé dans la base en bois noirci, double train d'engrenage l'un pour le mécanisme des heures et minutes et l'autre pour la sonnerie, la sonnerie se fait au passage de l'heure et la demi-heure. Ce mécanisme comporte deux mystères : l'aiguille de la colonne semble tourner comme par magie et sa colonne en cristal de verre contient une seconde colonne sertie à chacune de ses extrémités dans une roue dentée entrainée par un engrenage dissimulé. Tout semble tourner comme par magie et rien ne semble relier le cadran au mouvement situé dans la base. Hauteur. 50 cm PROVENANCE Jacques Nève, Horloger d'Art, 2003. Ce type bien particulier de pendule mystérieuse « à deux mystères » est l’illustration parfaite du talent d’horloger illusionniste de Robert-Houdin. Si l’on retrouve le premier mystère qui est celui de l’aiguille qui semble tourner comme par magie sans aucune liaison avec le mécanisme vient s’ajouter à notre modèle un deuxième mystère, celui de la colonne en cristal transparente sans aucune transmission apparente. Si l’on ne connaît pas la date exacte de la première série prototype de la pendule mystérieuse, on sait que les premiers exemples furent présentés lors d’une seconde série qui est reproduite dans le Mechanic’s Magazine daté du 3 novembre 1838 qui mentionne son exposition dans la vitrine de la boutique du célèbre orfèvre londonien Mr. T. Cox Savory, située près de la Bourse à Paris. C’est par la suite qu’il créa une troisième série comme la nôtre comprenant une colonne de cristal formée de deux tubes, et comprenant une aiguille. Ce modèle est communément appelé « à deux mystères ». Toutes les séries de pendules mystérieuses par Robert-Houdin ont ensuite inspiré Maurice Couët, l’horloger qui développa ce système pour la maison Cartier au début du siècle dernier.
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