ZAO WOU-KI (1920-2013)

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ZAO WOU-KI (1920-2013)
Nu féminin assis, 1949 Encre de Chine sur papier, signée et datée « [19]49 » au stylo bille en bas à gauche. Dédicacée en date du 17 juin 2006 et signée une seconde fois au crayon sur le passe-partout 43,5 x 35 cm - 17 1/8 x 13 3/4 in. Cette oeuvre est répertoriée dans les archives de la Fondation Zao Wou-Ki. PROVENANCE Collection Guy Boyer, Paris (offert par l'artiste) OEUVRES EN RAPPORT Le musée Marmottan conserve un ensemble de huit encres, données par Madame Françoise Marquet-Zao en 2016, qui appartiennent à la même série que notre « Nu féminin assis » (Inv. 2016.3.1 à 8). Zao Wou-Ki et Françoise Marquet-Zao J'ai rencontré plusieurs fois Zao Wou-Ki, rue Jonquoy, dans le XIVe arrondissement avec Françoise Marquet-Zao. J'ai aidé cette dernière à monter des expositions sur ce grand artiste chinois comme celle de l'Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence en 2021. Zao Wou-Ki, comme d'artistes contemporains tels que Geneviève Asse, Pierre Buraglio ou Philippe Favier m'ont permis d'acheter des oeuvres directement à l'atelier ou en galeries ou m'ont offert certains dessins ou épreuves d'artistes. Qu'ils soient toutes et tous ici remerciés pour leur générosité. Cette vente, possible grâce à elles et eux, doit permettre la pleine réalisation de ce lieu à Marseille, ouvert aux chercheurs en histoire de l'art et montrant de l'art au plus grand nombre. Guy Boyer « Zao Wou-Ki naît en 1921, pendant l'époque troublée des Seigneurs de la guerre. L'empire des Qing a été mis à bas en 1912. Les premiers temps de la république, en Chine, sont chaotiques. Dans les familles aisées, les bases de la tradition chinoise perdurent cependant. L'apprentissage de la difficile écriture chinoise passe nécessairement par la maîtrise du pinceau et de l'encre, le stylo n'existant pas en Chine à cette époque. Zao Wou-Ki apprend à manier ces outils dès l'âge de cinq ans. Son grand-père paternel - grand lettré de la fin de l'empire des Qing - lui apprend à lire et à écrire. Il trace sur des objets les caractères les signifiant et lui montre ainsi que l'écriture chinoise est, en elle-même, création picturale. Admis à l'École des beaux-arts de Hangzhou en 1935, Zao Wou-Ki perfectionne encore sa maîtrise de l'encre de Chine. Pourtant déjà, ce n'est pas le médium qui l'attire et il n'a d'yeux que pour les reproductions des peintures modernes occidentales diffusées dans les magazines des librairies de la concession française de Shanghai. L'Occident l'attire et il s'installe à Paris en avril 1948. Par peur d'être étiqueté "peintre chinois" et cantonné dans ce seul registre, il décide d'arrêter la pratique de l'encre en Chine. La facilité et la grande maîtrise qu'il avait de cet art, autant que la peur de la supercherie et de la répétition, l'en ont éloigné. Ce n'est pourtant pas un abandon total. Il continue à faire pour lui-même des dessins à la plume, aussi bien des paysages que des portraits, essentiellement féminins. Le trait est net et précis, sans fioriture ni excès. Encre de Chine et esthétique occidentale sont le début de son métissage. » Yann Hendgen, « Entre brumes et lumières, Encres de Chine », in. « Zao Wou-Ki, Peintures et encres de Chine, 1948-2005 », cat. expo., Ville de Biarritz, 2005, Paris: Hazan et Ville de Biarritz, 2005, pp. 105-106
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