COLLIER EMERAUDES

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COLLIER EMERAUDES
Émeraudes et diamants taille ancienne. Or 18k (750) et argent (<800). Début XIXe. Long. : 34 cm - Pb. : 45. 8gr. Accompagné d'un certificat LFG attestant : Poids estimé des émeraudes : 27.1 carats, Origine : Colombie, Couleur : Vert vif, Faible présence d'huile PROVENANCE Nicolas-Charles Oudinot (1767-1847) Aux actuelles propriétaires par descendance Il est possible que ce collier ne soit qu'une partie d'un bijou à l'origine plus important. UN COLLIER D'ÉMER AUDES OFFERT PAR NAPOLÉON 1ER AU MAR ÉCHAL OUDINOT Le Maréchal Oudinot, duc de Reggio S elon la tradition familiale, ce collier d’émeraudes a été offert par Napoléon 1er au Maréchal NicolasCharles Oudinot (1767-1848), duc de Reggio. Par la suite, le Maréchal Oudinot le transmit à sa fille, Stéphanie Oudinot de Reggio à l’occasion de son mariage à Paris le 31 Décembre 1828 avec le baron James Georges Tom Hainguerlot. Oudinot est un des personnages militaires les plus renommés de l’épopée napoléonienne. Son nom est inscrit dans notre Histoire nationale et gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile. Estimé et admiré pour sa bravoure sur les champs de batailles, Oudinot fut distingué du titre de maréchal le 12 juillet 1809 par l'empereur Napoléon, après qu'il se soit illustré lors de la bataille de Wagram. Proche de ses soldats, meneur d'hommes exceptionnel, Oudinot, dont le courage était légendaire, fut surnommé le «Bayard de l'armée française ». Sur ses armoiries ducales figure la grenade enflammée que porte dans sa patte droite le lion. Ce symbole rappelle les grenadiers de la Réserve dont Oudinot commanda valeureusement les trois formations successives. N'hésitant pas à aller au contact des ennemis lors des batailles, Oudinot subit une trentaine de blessures graves, faisant de lui le maréchal le plus souvent touché. Il vécut 80 ans, sa longévité lui permit de connaître la succession des régimes de l’Ancien Régime à la Monarchie de Juillet en passant par la Révolution, le Consulat et l’Empire. Les bijoux néo-classiques du Premier Empire Suite à la chute de l’Ancien régime, la création joaillière en France connaît une période de trouble avant l’émergence du style néo-classique porté à son paroxysme sous le Premier Empire. La rue de la Paix reprend alors vie et la maison Mellerio témoigne : « Napoléon Ier et plus particulièrement l’impératrice, achètent de nombreux bijoux personnels et des petits objets que Joséphine offre en cadeau. Ils entraînent désormais dans leur sillage toute la famille impériale et la nouvelle noblesse de l’Empire. Parmi les fidèles se trouvent alors : Pauline Bonaparte, plusieurs maréchaux de l’Empire – Ney, Augereau, Lefebvre – le prince Murat, mais aussi la comtesse de Ségur, les duchesses de Broglie et de Clermont-Tonnerre. » (Mellerio, le joaillier du second Empire, par E.Bérard, L-I. Mellerio, D-S. Lanselle, Editions RMN, 2019) Au début du XIXe siècle, la mode est à l’antique, les dames portent de longues robes flottantes, une taille haute sous la poitrine et arborent de grands décolletés qui accueillent à merveille des parures pleines de magnificence. Ce goût pour l’antique, qui apparaît suite aux premières fouilles d’Herculanum et de Pompéi dès la moitié du XVIIIe siècle, va aussi influencer la joaillerie. Au Premier Empire, les joailliers tels que François-Regnault Nitot (future maison Chaumet) développent ce dialogue avec l’Antiquité en employant abondamment les intailles et camées. Ils créaient aussi des parures unicolores dont les colliers prennent des allures de guirlandes pompéiennes ornées de gemmes de couleurs dans des entourages de petits diamants ronds. Il n’était pas rare que de plus larges gemmes taillées en goutte soient suspendues en pampilles. L’ensemble formé par le collier et les boucles d'oreilles de l'impératrice Marie-Louise, réalisé en 1810 par Nitot en est un parfait exemple (illustré ci-dessous, Galerie d'Apollon, Musée du Louvre, Paris). Un important collier d'émeraudes napoléonien  Transmis de génération en génération entre les descendants du maréchal Oudinot, le collier que nous proposons à la vente aujourd'hui est un témoin de cette grande époque. Il met en évidence la qualité de la production joaillière française qui se distinguait déjà par son excellence de la conception à l’exécution. Cette œuvre sertie d’émeraudes correspond à la définition de la joaillerie classique par Eugène Fontenay : forme « simple » et dessin « tranquille » mais « grandeur » et « distinction » (Les bijoux anciens et modernes, Paris, Maison Quentin, 1887). Il est composé d’émeraudes de grandes et de plus petites tailles, chaque pierre étant accompagnée d’une bordure de diamants. Les plus petites émeraudes entourées de cinq diamants. BIJ2021
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