Marguerite SERUSIER (1879-1950)

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Marguerite SERUSIER (1879-1950)
La plantation de sapins Pastel et fusain sur papier Traces du cachet des initiales «PS.» en bas à gauche et en bas à droite Cachet des initiales «PS.» au dos Pastel and black chalk on paper, indistinctly stamped with the «PS.» initials lower left and lower right, stamped with the «PS.» initials on the reverse 31 x 23,7 cm - 12 1/4 x 9 3/8 in. PROVENANCE Famille de l'artiste Vente, Tableaux modernes, dessins, aquarelles, sculptures, estampes provenant de la succession P[aul] Sérusier et de la succession de Mlle Boutaric, Ader-Picard- Tajan, Paris, Nouveau Drouot, 19 et 20 juin 1984, lot 260 (décrit comme Paul Sérusier) Paris, Galerie Le Bateau-Lavoir (d'après les catalogues Sotheby's et Massol) Collection particulière (acquis auprès de la précédente en 1959 d'après le catalogue Sotheby's) Vente, Briest, Paris, Hôtel Drouot, 6 juillet 1999, lot 129 (décrit comme Paul Sérusier) Vente, Impressionist & Modern Art including Ceramics by Pablo Picasso, Sotheby's, Londres, 29 mars 2000, lot 162 (décrit comme Paul Sérusier) Vente, Massol, Deauville, Centre International de Deauville, 11 mai 2002, lot 339 (décrit comme Paul Sérusier) Collection particulière, France (acquis au cours de la vente précédente) NOTE Sa composition, où la végétation et les collines occupent la quasi-intégralité du champ, et la simplification des formes de la nature, empruntée aux artistes japonais, font de ce pastel une oeuvre typique de Marguerite Sérusier qui trouve sa pleine expression dans le paravent Paysage vallonné de 1910 conservé au Musée d'Orsay (RF MO P 2015 39) et présenté dans l'exposition Les Nabis et le décor (Paris, musée du Luxembourg, 13 mars-30 juin 2019). Its composition, in which vegetation and hills occupy almost the entire field, and the simplification of the forms of nature, borrowed from Japanese artists, make this pastel a typical work of the artist, which finds its full expression in the screen Paysage vallonné of 1910 kept at the Musée d'Orsay (RF MO P 2015 39) and presented in the exhibition Les Nabis et le décor (Paris, Musée du Luxembourg, 13 March-30 June 2019). «Elle fut citoyenne de Châteauneuf[-du-Faou] de 1912 à son décès en 1950 et s'il est indéniable que son très grand peintre de mari, Paul Sérusier, lui fit de l'ombre, Marguerite Sérusier était également dotée d'un très grand talent. Fille d'un officier de l'armée de terre, Marguerite Gabriel- Claude est née à Lons-le-Saunier le 12 mars 1879 et fut professeur de dessin des Écoles de la Ville de Paris et l'une des premières à s'inscrire à la célèbre Académie Ranson. Elle dirigea l'Atelier Martine puis l'atelier de couture pour jeunes filles de Paul Poiret. Le monde artistique a reconnu son influence sur les arts de l'ornementation avant la Première Guerre mondiale, en particulier sur l'art appliqué aux tapis et textiles. C'est à l'académie fondée par Paul Ranson (le Nabi dit «le plus japonard») et son épouse France que Marguerite Gabriel-Claude devint l'élève du maître déjà respecté qu'était Paul Sérusier, déjà châteauneuvien mais effectuant de longs séjours dans la capitale. [...] Il est notoire que Marguerite Sérusier, sous l'influence de son mari, réalisa alors des peintures de grande qualité, au point que des Châteauneuviens détenteurs de tableaux non signés se posèrent longtemps la question de savoir qui avait tenu le pinceau. Mais il est certain que l'épouse, éprise de l'art de la tapisserie, encouragea son mari à persévérer dans l'art mural. C'est ainsi que vers 1913, les plâtres du vestibule, du couloir et de l'escalier furent ornés d'étonnantes réalisations sur des thèmes religieux, païens ou ésotériques. Et c'est Marguerite qui l'incita à reprendre son projet de décoration du baptistère de l'église paroissiale Saint-Julien, laquelle fut réalisée de 1914 à 1917. Marguerite Sérusier connut une longue période de santé précaire et, le 6 octobre 1927, alors que son mari lui rendait visite à l'hôpital de Morlaix, il fut terrassé dans la rue par un mal foudroyant. On l'inhuma au cimetière de cette ville. Sa veuve lui survécut jusqu'au 25 septembre 1950. La santé retrouvée, elle ne resta pas inactive, peignit et oeuvra obstinément pour obtenir la consécration de son éminent époux, tout en faisant face à une situation matérielle préoccupante. Absente, elle écrivit en 1947 au peintre local Marcel Visonneau, autorisé à travailler dans l'atelier de Duchenn Glaz : «Je suis à Paris pour quelque temps, en travaux de soins à la peinture du Maître. Je vais bientôt remettre sur châssis les toiles roulées depuis 39...» À Châteauneuf, elle n'était plus seule. Lui tenaient compagnie trois anciennes postières : ses deux soeurs célibataires Anne et Marie, ainsi que Mlle Henriette Boutaric, d'origine cantalouse, leur amie, qui acheta la maison et fut la légataire universelle de Sérusier. Les promeneurs du dimanche considéraient avec défér
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