La foule représentée dans La procession de la Sainte Ligue attribuée à François Bunel met en scène la résistance de la population au moment du siège de Paris par Henri IV en 1588. Avec Notre-Dame de Paris figurant à l’arrière-plan de la scène et la multitude de détails qui rendent l’atmosphère palpable, le peintre nous plonge dans les heures sombres des Guerres de religion (1562-1599).
Attribué à François BUNEL
Blois, 1552 - 1599
La procession de la Sainte Ligue
Estimation : 10 000 – 15 000 euros
Redécouverte notable dans l’œuvre de Carle Vanloo (1705-1765), l’Hommage à l’Amour témoigne de la grande connaissance du peintre des enjeux artistiques de son époque. Premier peintre du roi en 1762 et directeur de l’Académie en 1763, Carle Vanloo exécute en effet ici une œuvre tout à fait représentative du « goût à la grecque » qui correspond à la volonté de renouveler le goût artistique et de penser une nouvelle relation à la Grèce antique dans la seconde moitié du XVIIIe siècle : le choix du sujet évoque les textes des poètes antiques et le style, tant par les choix chromatiques que par le travail sur la lumière, rappelle les fresques de Pompéi et d’Herculanum. Il se rapproche d’une autre composition de l’artiste aujourd’hui disparue qui se trouvait exposée à l’Ermitage jusqu’en 1917.
Carle VANLOO
Nice, 1705 - 1765, Paris
Hommage à l'Amour, 1760
Estimation : 80 000 – 100 000 euros
Un dessin par François Vanloo (1708-1732), neveu de Carla Vanloo, présentant Le repos pendant la fuite en Égypte sera également présenté à la vente. Sans doute exécuté à Rome il est peut-être l’une des premières rares œuvres pouvant être attribuée à l’artiste prometteur, disparu prématurément suite à une chute à cheval.
François VANLOO
Aix-en-Provence, 1708 - 1732, Turin
Le repos pendant la fuite en Égypte
Estimation : 600 – 800 euros
Élève d'Antoine Jean-Gros (1771 - 1835), Charles Durupt (1803-1838) a exposé au Salon de 1827 jusqu'à sa mort en 1838, année durant laquelle Bayard à Brescia fut également présenté. Il met en scène un passage de la vie du chevalier Bayard qui s'est illustré dans les guerres d'Italie au XVe siècle et dont l’aventure fut source d’inspiration pour le livre de son compagnon d'armes Jacques de Maillès. La scène représentée, à la fois anecdotique et mélancolique de la petite histoire de France médiévale, reprend de nombreux codes du courant de peinture troubadour fondé autour de Fleury Richard (1777-1852) et Pierre Révoil (1776-1852).
Barthélémy Jean Durupt, dit Charles DURUPT
Paris, 1803 - 1838
Bayard à Brescia
Estimation : 6 000 – 8 000 euros
MAÎTRES ANCIENS • TABLEAUX & DESSINS
Jeudi 17 juin à 14h30
Aguttes Neuilly
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