14 – COFFRET en buis sculpté en bas-relief à couvercle bombé.
XVIe siècle
Hauteur: 11,5 cm - Largeur: 18,5 cm - Profondeur: 8,5 cm
Estimation : 6 000 – 8 000 euros
En France, la « Vénus pudique » ou « Vénus Médicis », illustre parfaitement l'esthétique prônée entre la fin du XVIIe et le début du XVIIIe siècle, soutenue par ses plus célèbres ministres et collaborateurs tels que Colbert ou le peintre Charles Lebrun. La version ici présentée à la vente fait référence aux sculptures des châteaux royaux, notamment aux campagnes de décoration des jardins de Versailles.
64 - ECOLE FRANÇAISE, FIN DU XVIIe SIÈCLE, VERS 1700
Vénus pudique dite « Vénus Médicis », d'après l'antique
Sculpture en marbre blanc
H. 158 cm
PROVENANCE
Vente Binoche et Giquello, Mercredi 14 Novembre 2007, lot 180 à l'actuel propriétaire
Estimation : 60 000 – 80 000 euros
Au cours du dernier tiers du XVIIe siècle de nombreux sculpteurs français, mais aussi parfois étrangers, vinrent à Versailles sous la direction des Bâtiments du Roy afin de participer à cette extraordinaire entreprise. Cette courte durée d'une trentaine d'années fut une période d'une exceptionnelle effervescence artistique où la plupart des jardins des châteaux royaux furent entièrement réorganisés. C'est bien dans ce contexte qu'il faut placer cette Vénus, dont Louis XIV commanda cinq versions en marbre, sculptées par Carlier, Clérion, Coysevox et Frémery et une de bronze, fondue par les frères Keller. La Vénus Médicis de Clérion est désormais conservée dans le château de Versailles même, tandis que celle de Frémery orne l'Allée royale du parc. Inventoriée au château de Marly en 1707, la version de Coysevox a disparu, ainsi que celle de Carlier. Enfin, il est intéressant de noter que trois autres Vénus Médicis se trouvaient également à Marly, sans qu'aucune n'aient été identifiée à ce jour.
Cette Vénus, d'une très belle qualité d'exécution, est restée dans la même famille depuis les années 50. Elle aurait, d'après la tradition familiale, été restaurée par le sculpteur Paul Landowski (1875-1961), directeur de la villa Médicis à Rome de 1933 à 1937, puis directeur de l'École nationale supérieure des Beaux-arts de Paris.
MOBILIER ÉPOQUE LOUIS XV
Deux belles pièces de mobilier d’époque Louis XV chacune attribuée à des maîtres seront proposées lors de cette vente dont un large fauteuil attribué à Nicolas-Quinibert Foliot dont on reconnaît ici la signature. Les enroulements en spirale, les pirouettes esquissées ou marquées ont fait la renommée de l’ébéniste, reçu maître vers 1732. Ses pièces maîtresses sont le témoignage d'une conception artistique élégante et raffinée avec un souci du détail remarquable. Il est l'un des plus grands fabricants de sièges de l'époque Louis XV, de la Régence jusqu'au règne de Louis XVI. Il fournit le principal du mobilier royal pour Versailles, Trianon, Fontainebleau, Compiègne, notamment la chambre du roi Louis XV ou encore le lit à la duchesse de la Reine Marie Antoinette. Foliot n'apposait son estampille que très rarement, et principalement sur les meubles faisant part d'un décor d'ensemble.
86 - ATTRIBUÉ À NICOLAS-QUINIBERT FOLIOT (1706 - 1776)
Large fauteuil à châssis en hêtre mouluré finement sculpté.
Époque Louis XV
Garniture de velours bleu gaufré à décor floral
Dimensions : H. 104 ; L. 77,5 ; P. 60 cm
PROVENANCE Collection privée belge
ŒUVRE EN RAPPORT
Vente Sotheby's, Mobilier, Sculptures et Objets d'art 16 avril 2013, lot 129
Estimation : 25 000 – 35 000 euros
Dans un style plus dépouillé, cette table à écrire porte l’estampille de Simon Oeben (1722 - 1786), frère du célèbre Jean-François Oeben. Il obtient ses lettres de maîtrise en 1764 qui ne seront enregistrées qu'en 1769 et reçoit, tout comme son frère auparavant, le titre de premier ébéniste du roi. Parallèlement à ses fonctions royales, il possède une très riche clientèle. Ses meubles, de style Louis XV, Transition et Louis XVI, de très belle qualité, sont tous exécutés avec soin et raffinement. Les ornementations sont discrètes et les bois employés présentent toujours de très chaudes tonalités.
87 - SIMON OEBEN (1722 - 1786)
Table à écrire en placage de satiné
Estampillée Simon Oeben (1722 - 1786) et JME.
Époque Louis XV.
Dimensions : H. 74, L. 90 ; P. 42 cm. Largeur avec les plateaux ouverts : 139,5 cm
PROVENANCE
Collection privée belge
Estimation : 22 000 – 26 000 euros
Ces tables rappellent la ligne des commodes « à la grecque » mise au point par Jean-François Oeben qui en livra dix-sept à Madame de Pompadour pour son château de Ménars. Les productions de Jean-François et de Simon sont si proches dans les années 1770 qu'il est parfois difficile de les différencier.
À l'instar de Jean-François, Simon bénéficia également de commandes prestigieuses, émanant notamment du duc de Choiseul. Travaillant pour les différentes résidences du duc à Paris, Compiègne et Gennevilliers, c'est au château de Chanteloup que sa production fut la plus demandée.
ARTS CLASSIQUES
Le 21 décembre, 14h
Neuilly-sur-Seine
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Exposition publique
Vendredi 18 décembre : 10h-13h, 14h-17h30
Samedi 19 décembre : 14h-17h30
Responsable de département
Élodie Bériola - +33 (0)7 62 87 10 69 - beriola@aguttes.com
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