Enfant du XIXe siècle, Alfred De Dreux s’illustre dans les portraits et les représentations de chevaux. Jeune, il fréquente Théodore Géricault (1791-1824) qu’il voit renouveler en profondeur le schéma du portrait équestre. De son côté, il excelle dans les représentations à cheval pour les membres de l’aristocratie française et européenne, corpus dans lequel s’inscrit une production consacrée aux « amazones ».
Depuis la Révolution, le portrait s’est démocratisé au sein d’une bourgeoisie pour qui il devient signe d’une certaine reconnaissance sociale. Le portrait équestre lui, reste l’apanage de la haute-société dont le défilé se fait incessant auprès du peintre. L’atelier se mue en une véritable nébuleuse d’aristocrates venus de l’Europe entière parmi lesquels se retrouvent les grands noms de la vénerie française ou les habitués des derbies d’Epsom et de Longchamp qui s’empressent chacun de commander leur portrait.
Peintre au succès indéniable, De Dreux parvient à saisir l’esprit d’une époque et laisse de précieux témoignages culturels et sociaux de ces années 1840. Il dépeint toute une sphère de la société qu’il ne présente ni frivole, ni oisive, mais tout en beauté et en élégance.
Dans ce tableau estimé 20 000 - 30 000 €, il représente Mademoiselle de Plunket, née au début des années 1820 au sein d’une famille de la noblesse irlandaise. Actrice et première écuyère du cirque, elle épouse en France Monsieur Doche, chef d’orchestre de vaudeville et compositeur. Le peintre la représente ici, dans un cadre qui fait écho à ses origines aristocratiques. Très apprécié de ses modèles féminins, l’artiste illustre leur passion pour l’équitation, les faisant joliment caracoler sur leur monture, élégamment assises en amazones, comme dans le Portrait équestre de Madame Doche. Si elle ne porte ni haut-de-forme, ni feutre à plume comme il a pu le faire pour d’âtres modèles, De Dreux présente une jolie jeune femme à la taille fine et à la chevelure lumineuse relevée par commodité. Sa robe aux teintes douces et dont les pans frappent doucement les flancs de l’animal, ajoute à la grâce et à la distinction de l’allure de l’ensemble.
Alfred De DREUX Paris, 1810 - 1860 Portrait équestre de Madame Doche, née Charlotte-Marie de Plunkett Huile sur toile signée en bas à gauche Alfred De Dreux 77 x 64 cm Estimation : 20 000 - 30 000 €
INFORMATIONS PRATIQUES
Vente aux enchères publique : jeudi 25 novembe 2021 à 16h
Exposition publique : Le vendredi 19 novembre : 10h - 18h Du lundi 22 au mercredi 24 novembre : 10h - 18h Le jeudi 25 novembre : 10h - 12h
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