PASSION PATRIMOINE, 3ÈME ÉDITION  : AGUTTES CÉLÈBRE LES ARTS ET DIVERTISSMENTS
PASSION PATRIMOINE • VENTE aux enchères événement • LUNDI 23 SEPTEMBRE 2019, 16h • Hôtel Arturo López • 12, rue du Centre, Neuilly-sur-Seine
 
Le week-end des 21 et 22 septembre 2019l’hôtel particulier Arturo López accueillera dans son fastueux décor la maison Aguttes, qui organise sa vente aux enchères Passion Patrimoine pour la 3ème année consécutive.
La maison entend bien célébrer ainsi les arts et divertissements, thème retenu cette année pour les Journées Européennes du Patrimoine
La vente se tiendra dans la splendide salle des coquillages le lundi 23 septembre 2019 à 16h.
 
 
Après le succès des éditions 2017 et 2018, l’exposition des œuvres viendra à nouveau enchanter les lieux et ravira le public venu participer aux visites privées, conférences et rencontres qui s’égrèneront pendant le week-end.  
Né d’une proposition originale, le succès public, médiatique, culturel et commercial de cet événement en partenariat avec la ville de Neuilly-sur-Seine ne se dément pas d’année en année, permettant depuis 2017 à la maison Aguttes d’inaugurer en grande pompe son calendrier des ventes du semestre.  
Vivez avec nous l’expérience Passion Patrimoine !
 
 
 
UNE SÉLECTION INÉDITE 
Le département Mobilier & Objets d’Art de la maison de ventes est heureux de faire  découvrir aux collectionneurs du monde entier le génie des artistes, peintres, ébénistes, sculpteurs et autres céramistes des siècles passés. 
On pourra notamment retrouver un exceptionnel piano-girafe à l’effigie de l’Empereur Napoléon et Marie-Louise de Habsbourg, un portrait de l’empereur Alexandre Ier de Russie (estimation 50 000 / 80 000€), du mobilier signé des plus grands noms de l’ébénisterie (cabinet signé Dasson estimé 20 000 / 30 000€, desserte de Leleu, estimée 15 000 / 20 000€), des objets rares, curiosité et objets de collection comme cette grande maquette du château de Castelneau (XVIIIe siècle) estimée 20 000€, ou encore ce plateau en placage d’ivoire par Ferdinand Duvinage estimé 15 000€.
 
 
Exceptionnel piano-girafe à l’effigie de l’Empereur Napoléon et Marie-Louise de Habsbourg.
Travail Viennois vers 1810
Clavier en ivoire fa-fa; 6 octaves. 73 notes
H : 226,5 cm L : 111cm l : 66 cm.
 
Nous attribuons cette pièce à un présent Imperial de la cour d’Autriche à la cour de France à l’occasion du mariage de l’Empereur Napoléon Ier et Marie-Louise de Habsbourg. 
Plus particulièrement au Prince Charles Philippe de Schwarzenberg alors ambassadeur d’Autriche en France. Il organisa un bal, le dimanche 1erjuillet 1810, en l’honneur de l’union des époux en question. Bal qui tourna au cauchemar dans les flammes d’un incendie qui couta la vie à de nombreuses personnalités. Incendie auquel nous devons la création des sapeurs-pompiers de Paris sur ordre de l’empereur.
 
Le niveau supérieur est orné d’une corniche de bois doré à motif de frise végétale reliant deux grandes feuilles d’acanthe.
L’une sous la frise finissant en forme de crosse. L’autre est surmonté d’une allégorie de la musique en bronze patiné et doré.
Le niveau intermédiaire dispose d’une architecture légère constituée de linteaux de bois noirci doublée d’une pièce de soie bleue claire offrant une élégante alternance de couleurs sobre.
Au niveau inférieur, une ceinture comportant un cartouche figurant l’Empereur Napoléon et son épouse l'impératrice Marie Louise d’Autriche, salués par deux putti. Elle est ornée de deux frises végétale très finement ajourées. 
Le clavier est soutenu par deux colonnes en forme de cariatides.
Les deux créatures anthropomorphes flanquent le panneau inférieur, orné d’une vasque en forme de coquille rappelant la Naissance de Vénus, déesse de l’amour.
Les matériaux utilisés pour ce chef-d’œuvre sont l’ébène, le bois de poirier, le bronze et la feuille d’or.
Estimation sur demande 
 
 
Gerhard von Kügelgen (1772-1820) atelier de
Portrait d'Empereur Alexandre Ier de Russie (1777-1825)
Huile sur toile (rentoilée)
136 x 100 cm
Vers 1801
Provenance :
Ancienne collection du prince Yurevsky.
Collection privée, Neuilly-sur-Seine
Estimation 50 000 / 80 000 €
 












Cabinet signé Dasson 
Cabinet en placage de bois de rose, acajou et bois verdi marqueté d'un médaillon aux instruments à décor d'un noeud rubanné et fleuri dans un encadrement de filets à grecques. La façade ouvre par deux tiroirs et un abattant gainé de cuir cognac doré aux petits fers découvrant cinq petits tiroirs à décor marqueté de rosaces dans des encadrements et deux casiers. Il repose sur quatre montants à cannelures feintes de laiton réunis par une entretoise en X ajouré reposant sur quatre pieds toupie. Le corps du secrétaire est flanqué de deux colonnettes détachées à caryatides reposant sur des fûts torsadés à rangs de perle et pampres de vigne. Riche ornementation de bronzes ciselés dorés à motifs de guirlandes fleuries réunies par des noeuds rubannés. Frises d’oves, rangs de perles.
Estampille Henry Dasson (1825-1896) et daté 1888.
H : 138 - L : 85,5 - P : 41,5 cm
Estimation 20 000 / 30 000€
 






 
Grande maquette du château de Castelneau (XVIIIe siècle)
De toute rareté. Maquette et Atlas géométral du château et terres du Marquisat de Castelnau. Une redécouverte.
Exceptionnelle maquette à systèmes figurant le château de Castelnau (Plou, département du Cher) en trois dimensions, avec les élévations pouvant se dresser, se rabattre et se replier à plat : les détails foisonnent, les éléments d’architecture et de décor sont rendus avec une grande finesse. Le château de Castelnau est une construction Renaissance remaniée aux XVIIe et XVIIIe siècles.
[CHER]. [COMMUNE DE PLOU]. CHÂTEAU DE CASTELNAU. SEIGNEURS DE BUSSY (CHARLES-JOSEPH PATISSIER DE BUSSY, MARQUIS DE CASTELNAU).
« Plan et ellevation des dehors et dedant du chasteau de Castelnau avec son toizay aux juste ».
Maquette tri-dimensionnelle, papier, encre et aquarelle
France, Berry, vers 1760-1780
 

Joint :
[CHER]. [COMMUNE DE PLOU]. Atlas géométral de la terre et seigneurie du Marquisat de Castelnau
En français, plans manuscrits tracés à l’encre et aquarellés
France, Berry, vers 1760-1780.
Grand in-plano, 40 plans précédés d’un frontispiece décoré avec sommaire des cartes
 
Bi-feuillet frontispice surmonté des armoiries de la famille de Bussy, tracé à la plume et rehaussé d’aquarelle : « Frontispice du plan général de la terre et seigneurie du Marquisat de Castelnau divisé en quarente une cartes d’atlas qui indiquent la contenance de chaque carte. Et les differentes natures de terreins, chacune en leur particulier appartenant a Monsieur le Marquis de Bussy ».
Située à une vingtaine de kilomètres de Bourges, la commune de Plou abrite anciennement le château vassalique de Breuilhamenon, remplacé par le château actuel de Castelnau. La seigneurie de Breuilhamenon sera tenue tour à tour par la lignée des de Chalus, puis les Orléans de Courtois. En 1541, Guillaume Bochetel, secrétaire du roi François Ier et diplomate, devient seigneur de Breuilhamenon. Gardant l’implantation d’origine, Guillaume Bochetel transforme le château médiéval en château de style renaissance berrichonne. Le château reçoit la visite de François Ier en 1535. La lignée des Bochetel sera propriétaire de la seigneurie de 1558 à 1585. La fille de Jacques Bochetel épouse Michel de Castelnau en 1575. De 1585 à 1652, la seigneurie de Breuilhamenon est tenue par la lignée des Bochetel Castelnau et en 1652, Jacques II de Castelnau-Bochetel obtient que la seigneurie de Breuilhamenon soit transformée en marquisat sous le nom de Castelnau. Une fille Henriette de Castelnau (1671-1699), auteur d’ouvrages licencieux, est obligée de vendre le château et son titre. Plus tard, au XVIIIe siècle, le marquisat de Castelnau est acquis en 1756 par Charles Joseph Patissier de Bussy. Sous sa gouvernance, le marquisat s’étend bien au-delà de la paroisse de Plou, comme en témoigne l’Atlas géométral : il réunit également les paroisses de Poisieux, de Saint Georges, de Sainte Lizaigne, de Civray, de Massoeuvre, de Rosières et de Saint Florent. Il faut y ajouter aussi les fiefs du Coudray, de Plotard, Champigny, Chillou et la seigneurie de Lazenay. Charles Joseph Patissier de Bussy aménage les alentours boisés du château en parc forestier. Le marquis Patissier de Bussy meurt en 1785 à Pondichéry où il avait été nommé gouverneur des Indes françaises. De 1785 à 1827, sa nièce Charlotte Catherine Sophie de Bussy sauve le château des saisies révolutionnaires en divorçant de son mari le marquis de Folleville, ardent royaliste.
 
Vendus ensemble
Estimation 40 000 / 50 000€


 
 



Ferdinand DUVINAGE (1813 -1874)
Important plateau en  placage d'ivoire à décor central d'un coq dans des branchages en marqueterie de bois précieux exotiques et filets de laiton.
Signé "FD" en bas à droite
H : 8,5 - L : 83 - P : 55 cm
sur un socle formé en X en acajou
H totale : 54 cm environ