PISSARRO CAMILLE (1831-1903).

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PISSARRO CAMILLE (1831-1903).
L.A.S. «C. Pissarro», Éragny par Gisors (Eure) [avril 1888?], à Maximilien LUCE; 3 pages in-8. Belle et intéressante lettre sur ses essais d'estampes. Il a reçu la presse, qu'ils ont essayée, «avec de la couleur noir à l'huile, nous avons eu du mal à en tirer quelque chose, les plaques un peu grandes ne viennent pas, les toutes petites à peu près, je crois que la pression n'est pas assez égale partout, et l'encre faisant défaut c'était encore pir. - J'espère qu'avec ce qui manque, et de l'encre cela ira. - Nous avons écrit à DELÂTRE de nous expédier un peu d'encre, Delâtre fait la sourde oreille, et nous attendons en vain, seriez-vous assez aimable pour passer chez lui et le prier d'être un peu moins lent, dites-lui pour l'encourager que je suis en train de faire une affaire, et qu'il est probable qu'il va avoir à me tirer encore une collection. Mais il me faut de l'encre pour certaines épreuves d'essais»... Lucien et lui regrettent d'avoir été loin de Paris, quand GAUSSON y est venu. Il a eu un abcès à l'oeil, mais c'est fini: «je travaille beaucoup, je ne sors pas de l'atelier [...]. Lucien buche, il a commencé une étude sur nature, avec une grande liberté d'allure; le point enchilose, gare à la roideur, je crois que nous devons lutter contre cette rigidité d'architecte! - Et vous j'espère que vous travaillez, et la figure nue avez-vous commencé. Le jeune sculpteur faignasse, il a commencé une étude de tête (en bois) et une en modelage, mais quel fainéant!... Je vous écrirai quand j'irai à Paris. SIGNAC va-t-il faire un pas décisif! - là-bas dans le midi!»...
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