FRANÇOIS DE SALES SAINT (1567-1622)

Lot 1037
Aller au lot
Estimation :
5000 - 6000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 6 240EUR
FRANÇOIS DE SALES SAINT (1567-1622)
évêque de Genève, fondateur de l'ordre de la Visitation, auteur de l'Introduction à la vie dévote et du Traité de l'amour de Dieu. L.A.S. «Françs E. de Geneve», «Annessi» [Annecy] 15 novembre 1615, à «Madame de Pezieu» [Françoise de Longecombe de PEYSIEU] à Thuey; 1 page in-fol., adresse au verso avec sceau sous papier à ses armes (petit trou au pli central, et petite galerie de ver dans le texte). Belle lettre d'affection à une parente. [Françoise de Disimieu, épouse de François-Philibert de Longecombe de PEYSIEU, veuve en 1591, avait cinq enfants: Balthazar, héritier du titre; Jacques, religieux et vicaire général du prieuré de Nantua; Louis, seigneur de Selignieu, qui partit en mission avec les Capucins au Brésil, où il mourra en 1614 lors du combat de l'île de Maragnan; François, baron de Salagine, qui épousera Jeanne-Aimée de Beaufort en 1622; Hélène, qui sera dame de Grandmaison; et Lucrèce, qui sera dame de Saint-André de Cervières. Elle mourut en 1617. Elle était apparentée à François de Sales par le mariage d'une des aïeules de François avec un François de Longecombe, et François de Sales, qui entretint avec elle une belle correspondance, l'appelait sa «très chère mère»]. «Madame ma treschere mere, ce m'a esté un grand contentement d'apprendre avec tant d'asseurance, le bon estat de vostre santé, et je vous escris ce billet seulement pour me ramentevoir en vostre bienveuillance, et supplier vostre chere ame de me tenir tous-jours au rang quil vous a pleu me donner entre ceux qui ont le bonheur destre aymes de vous. Certes ma treschere mere mon coeur est tout filial pour vous, et ne cesse point de faire tous les bons souhaitz, quil doit pour vostre consolation. Il y a bien asses long tems que je nay point eu de nouvelles de Ma Seur Madame de Grandmayson, mais j'en tireray un de ces jours, Dieu aydant, en luy escrivant par la commodité de Lion. En somme puisque je nay pas le loysir de mestendre davantage, je veux dire en un mot, que
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue