BARON CHARLES MAROCHETTI (1805-1867)

Lot 201
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Estimation :
6000 - 8000 EUR
BARON CHARLES MAROCHETTI (1805-1867)
La mort d'un ami Bronze à patine brune H: 28 - L: 49 cm Le thème du cavalier arabe pleurant son cheval mort a été souvent traité par les artistes du XIXè siècle et cette inspiration fait écho à celle de la littérature. Le poème de Charles-Hubert Millevoye (1782-1816), «L'Arabe au tombeau de son coursier», qui a suggéré au peintre Jean-Baptiste Mauzaisse un tableau de même titre (Salon de 1812, musée des Beaux-Arts d'Angers), est sans doute aussi à l'origine de cette sculpture. Elle sait en traduire les accents élégiaques: «Quand du midi le rayon nous dévore,/Il me guidait vers l'arbre hospitalier;/A mes côtés il combattait le More,/Et sa poitrine était mon bouclier./De mes travaux compagnon intrépide!/Fier, et debout dès le réveil du jour, / Au rendez-vous et de guerre et d'amour/Tu m'emportais, comme l'éclair rapide./Mais, noble ami, plus léger que les vents,/Tu dors, couché sous les sables mouvants.» Le baron Charles Marochetti (1805-1867), qui participe à l'élan romantique de la sculpture au Salon de 1831 en présentant L'Ange rebelle, ne pouvait qu'être séduit par ce thème, dont le rapproche également la réalisation de plusieurs statues équestres. C'est à lui que l'on doit notamment celle de Ferdinand, duc d'Orléans (1844), dont une réplique a été installée sur la place du Gouvernement à Alger.
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