Mary CASSATT (1844-1926) - 玛丽.卡萨特

Lot 17
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Estimation :
500000 - 700000 EUR
Mary CASSATT (1844-1926) - 玛丽.卡萨特
Portrait of Pierre, circa 1906 皮埃尔的肖像画,约1906 Pastel sur papier marouflé sur toile, signé en bas à gauche 58 x 48 cm à vue - 23 x 19 in Pastel on mounted paper on canvas, signed lower left 粉彩,纸裱於画布上 画家署名於左下方 58 x 48 公分 (可视尺寸) Bibliographie Adelyn Dohme Breeskin, Mary Cassatt: A Catalogue Raisonné of the Oils, Pastels, Watercolors, and Drawings, Washington, D.C., Smithsonian Institution Press, 1970, ref 480. Référencé en 1967 avec des dimensions erronées de 50.96 x 40.01 cm (20 1/6 x 15 3/4 in) Mary Cassatt: A New Catalogue Raisonné of the paintings, pastels, and watercolors originally published by Adelyn Dohme Breeskin, The Cassatt Committee, Adelson Galleries, New York, ref MCCR 437. Référencé avec des dimensions erronées de 50.96 x 40.01 cm (20 1/6 x 15 3/4 in) 书录: 《玛丽.卡萨特油画,粉彩画,水彩画及绘画集》, Adelyn Dohme Breeskin, 华盛顿,Smithsonian Institution Press出版, 1970年,编号480 《新版. 玛丽.卡萨特油画,粉彩画,水彩画及绘画集》, 原版由Adelyn Dohme Breeskin出版,The Cassatt Committee, Adelson Galleries联合出版,纽约,编号MCCR 437 Provenance De l’artiste à la mère du modèle Mme Albert Morel d’Arleux Conservé en collection privée par descendance familiale Ce lot est soumis à des conditions d’achat particulières visibles en fin de catalogue 来源: 由艺术家赠予画中模特的母亲并由其后人家属珍藏保管 有意竞拍此拍品者请参照图录特殊拍品竞拍条件 Mary CASSATT (1844-1926) Née en 1844, dans une famille aisée de Pennsylvanie, Mary Cassatt compte comme l’une des plus grandes représentantes de la peinture impressionniste. Très jeune, elle voyage en famille dans toute l’Europe avant de retourner aux Etats-Unis. Dotée d’un fort tempérament, elle choisit de devenir artiste, à une époque où seuls les hommes ont accès à l’enseignement de l’Ecole des Beaux-Arts. Elle s’oppose par là-même à la volonté paternelle qui finira pourtant par s’incliner devant son talent et sa résistance. Après un passage par la Pennsylvania Academy of Fine Arts, qu’elle juge décevante, elle recommence à voyager, et décide de s’installer à Paris. Sa première formation est très académique puisqu’elle parvient à se faire accepter comme élève par le célèbre Gérôme. Elle bénéficiera quelques années plus tard des enseignements de Thomas Couture. Si la guerre de 1870 la fait revenir aux Etats-Unis pour une courte période, son retour en Europe qu’elle sillonne largement (Londres, Paris, Turin, Parme puis l’Espagne, Anvers…) est déterminant pour la reconnaissance de son talent. En effet, le Salon de Paris accepte et expose certaines de ses œuvres dès 1872. C’est là que Degas remarque sa peinture et décide de la rencontrer. Il devient son mentor et fait preuve d’une foi tenace en ses talents : le Salon refuse le portrait de sa sœur Lydia en 1877, mais Degas la pousse à exposer au Salon des Impressionnistes. Elle fréquente alors Pissarro, Berthe Morisot… Bien qu’elle partage leur goût pour la couleur, le travail en extérieur, et la recherche de réalisme, elle conserve néanmoins toujours une identité propre. Son œuvre est le reflet d’un univers intime et bourgeois, le plus fréquemment axé sur des portraits de proches, de femmes et d’enfants saisis dans le cadre de leur quotidien dans lesquels transparaît un certain sentimentalisme allié à un graphisme élégant témoignant de son talent très particulier. Degas dira d’elle : «  je n’admets pas qu’une femme dessine aussi bien. » Comme de nombreux contemporains, la découverte des estampes japonaises dans les années 1880, marque son œuvre. Elle s’essaye alors à la gravure avec une maestria remarquée tant par les critiques que les amateurs et les marchands (Durand-Ruel notamment). Grâce au succès rencontré, elle peut acquérir le château de Beaufresne au Mesnil-Théribus, où elle passera de nombreuses années. Pour beaucoup de critiques d’art (Segard notamment), les années 1890-1910 marquent la plénitude et l’excellence. Son thème favori est alors la maternité. En 1904, elle est décorée de la Légion d’Honneur. Vers 1906, Monsieur et Madame Albert Morel d’Arleux commandent à Mary Cassatt les portraits de leurs deux enfants. Elle peint Pierre seul, puis Robert, le cadet, sur les genoux de sa mère. Le portrait de Robert est conservé aujourd’hui au Tokyo Fuji Art Museum au Japon (voir page suivante) Tout comme Sur le balcon durant le Carnaval, (voir page 57) peinture qui, en 1873, valut à Mary Cassatt son premier succès au Salon, Le portrait de Pierre reflète la profonde connaissance et son attachement particulier au travail de Goya. Impossible de ne pas songer aux portraits de Manuel Osorio Manrique de Zuniga dit L’enfant en rouge à la pie et de Luis Maria de Cistué y Martinez dit L’enfant bleu quand nous contemplons le costume de velours de Pierre, agrémenté d’un col de dentelle. Mary Cassatt transcende ses modèles par son sens de l’observation et son talent pour représenter les enfa
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