Exceptionnel panneau comportant un médaillon... - Lot 199 - Aguttes

Lot 199
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Estimation :
20000 - 30000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 24 225EUR
Exceptionnel panneau comportant un médaillon... - Lot 199 - Aguttes
Exceptionnel panneau comportant un médaillon en poirier finement sculpté d'une allégorie de la Fortune dans un cadre en noyer sculpté en haut relief; à l'amortissement un angelot portant un titulus inscrit «Libertas» encadré de sphinges portant sur leurs têtes des corbeilles chargées de fruits et fleurs; l'ovale surmonté de griffons est flanqué de passereaux et surmonte un mascaron encadré de chimères habillées de feuilles d'acanthe se terminant en enroulements. Travail de la seconde moitié du XIXème siècle dans l'esprit de la Renaissance. H: 83,5 - L: 55,5 cm. Attribué à Egisto Gajani, seconde moitié du XIXème siècle. La composition particulièrement originale de ce panneau à décor de sphinges, griffons ou chimères, illustre l'exceptionnel éclectisme des arts décoratifs européens de la seconde moitié du XIXe siècle et la virtuosité du sculpteur, auteur de ce chef-d'oeuvre marqué par une esthétique puisant plus ou moins directement son inspiration dans les modèles de la Renaissance française ou italienne. L'on retrouve notamment ce courant néo-renaissance dans quelques projets décoratifs français de l'époque, particulièrement sur un décor mural pour un vestibule qui appartient aux collections du Musée des Arts décoratifs à Paris (illustré dans P. Jullian, Le style Second Empire, Editions Baschet et Cie, Paris, vers 1950, p.47) et sur des projets de François Linke destinés au réaménagement du Palais de Delhi pour Son Altesse le Maharadjah de Baroda (voir C. Payne, François Linke 1855-1946, The Belle Epoque of French Furniture, 2003, p.253). Ce même parti pris se rencontre également dans certaines réalisations des meilleurs ébénistes parisiens du temps, notamment sur une commode-bureau en palissandre de Grohé (voir Le XIXe siècle français, Collection Connaissance des Arts, Hachette, 1957, p.42), ainsi que sur un cabinet de Paul Sormani, dont l'abattant est orné d'un panneau sculpté centré d'une figure mythologique (paru dans G. Wannenes, Le mobilier
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