Nacional Pescara 3 Litres Competition Usine – 1929 - Lot 42

Lot 42
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Nacional Pescara 3 Litres Competition Usine – 1929 - Lot 42
Nacional Pescara 3 Litres Competition Usine – 1929 Châssis n° 7 Titre de circulation espagnol Véhicule vendu sans contrôle technique Unique et authentique voiture de Grand Prix Jamais vue sur le marché, dans la même famille depuis plus de 70 ans Incroyable technologie de compétition, moteur 8-cylindres 3 litres double ACT à compresseur Palmarès d’époque remarquable et documenté, pilotée par l’As Juan Zanelli Un monument national de l’histoire automobile espagnol L’histoire de la marque Nacional Pescara est étroitement liée à celle du marquis espagnol Raul Pateras Pescara de Castellucio. Un homme hors-normes, un peu farfelu, qui se passionna initialement pour l’aéronautique, et qui construisit les premiers hélicoptères ! S’il déposa un grand nombre de brevet entre 1917 et 1955, dans tout un tas de domaines, il se fit en effet d’abord remarquer pour ses étonnantes machines volantes. Et, dans le domaine qui nous intéresse, pour une marque automobile qu’il créa avec son frère, à la fin des années 1920, et dont le but était de redorer le blason de l’industrie automobile espagnol. Pas moins ! La marque, soutenue par le roi Alfonso XIII, prit le nom de Fabrica Nacional de Automoviles – Pescara, ou Nacional Pescara. Dès le début en 1928, les prétentions furent… prétentieuses ! Avec d’emblée, la construction d’une gamme complète, avec des petites 4-cylindres populaires, des voitures de milieu de gamme 6-cylindres et, au sommet de la gamme, des 8-cylindres, voire, des 16-cylindres. Comme l’entreprise était soutenue par le roi et son premie ministre, et grassement subventionnée, les frères Pescara surent attirer quelques ingénieurs renommés qui avaient déjà fait leur preuve, dont un certain Edmond Moglia, un franco-italien déjà célèbre pour ses moteurs de course (Sunbeam et omega-Six 8-cylindres double arbre à cames en tête notamment), ses carrosseries profilées (dont les Ballot et Bugatti à carrosserie cigare du Grand Prix de l’ACF 1922) et le développement du compresseur de Type Roots adopté par Bugatti sur ses Pur Sang à compresseur… Il avait également élaboré la légendaire et éphémère Djelmo de record. Pour Nacional Pescara, il développa- sans limite de coût - la voiture de course à moteur 8-cylindres double arbre à cames en tête, une architecture qu’il affectionnait donc tout particulièrement. Si il est connu que la jeune marque employait près de 200 personnes, elle fit faillite au tout début des années 1930, et sombra avec la chute de la monarchie et l’avènement de la 2e République d’Espagne. Et la production se révèlera finalement très confidentielle avec a priori une douzaine de voitures civiles construites, et 2 ou 3 racers. Une légende urbaine indique que les 3 moteurs auraient survécu. Mais à ce jour nous n’avons aucune preuve, et la voiture qui illustre ces pages est l’unique survivante de la marque ibérique. Une chance, puisque c’est techniquement et historiquement la plus intéressante. Avec son châssis court surbaissé et allégé, ses freins hydrauliques, son train avant forgé, sa boîte 3-vitesses close ratio et son exceptionnel moteur 8-cylindres 3 litres double arbre à cames en tête développant 125 ch pour propulser les 750 kg de l’ensemble, elle est en effet sur le papier la concurrente la plus sérieuse face aux Bugatti Type 51 Grand Prix et autres Alfa Romeo 8C Monza… Deux racers écumèrent – et brillèrent – en Championnat d’Europe de la Montagne en 1931 (Kesselberg, Shelsey Walsh – fig. 1, 2 et 3 -, etc.) et lors de courses espagnoles (Grand Prix de Barcelone, à Montjuic, notamment, – fig. 4, 5, 6 et 7) aux mains des pilotes Enrique Tort et Juan Zanelli. Après la banqueroute de la marque, l’un de ces racers continua d’être développé (châssis raccourci, suspension améliorée, carrosserie modifiée et formée en Electron – fig. 8 -, moteur compressé et poussé à 180 ch, boîte 2-vitesses !) et continua à courir, (accusant désormais 595 kg à sec sur la balance !) avec Zanelli, notamment en courses de cote (Les Alpilles, La Turbie, Mont Ventoux, la Rabassada, etc.), avec des roues jumelées à l’arrière (fig. 9), qui l’engagea même au Grand Prix de Monaco 1932, dont elle ne prit finalement pas le départ. La voiture fut ensuite acquise, à la fin des années 1940, par un gentleman driver espagnol avisé, el señor Juan Coma Cros, qui s’en servit et la conserva toute sa vie, s’attachant également à rassembler un maximum d’éléments sur son histoire et son palmarès. Sa famille la confie aujourd’hui à Aguttes pour lui trouver un nouveau gardien, qui saura restaurer son moteur, et lui redonner vie, en biplace telle qu’elle est aujourd’hui ou en version monoplace, sa carrosserie la plus élégante. C’est à vous de choisir… « Une authentique voiture de Grand Prix, éligible à Monaco, bénéficiant d’un moteur
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