GUSTAVE VAN DE WOESTYNE (1881-1947) - Lot 47

Lot 47
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GUSTAVE VAN DE WOESTYNE (1881-1947) - Lot 47
GUSTAVE VAN DE WOESTYNE (1881-1947) Adrienne De Zutter au violon, 1920 Huile sur toile Signée en bas à gauche Dédicacée ‘À Adrienne De Zutter', signée des initiales et datée ‘1920' au dos (Restaurations anciennes) 208 x 110 cm - 81 7/8 x 43 1/4 in. PROVENANCE: - Collection du modèle, Adrienne De Zutter (1905 - 1989), future Madame Paul Van de Woestyne (1905 - 1963), lui-même fils de l'écrivain Karel Van de Woestyne (1878 - 1929) et neveu du peintre - Collection particulière, Europe (par descendance aux propriétaires actuels, petits-enfants du modèle et arrières petits neveux du peintre) BIBLIOGRAPHIE: Robert Hoozee et Cathérine Verleysen, Gustave Van de Woestyne, cat. expo., Gent (Gand), Museum voor Schone Kunsten, 27 mars - 27 juin 2010, Bruxelles : Fonds Mercator, 2010, décrit et reproduit sous le n°78, p. 156 (daté par erreur ‘1922') EXPOSITIONS: - Gustave Van de Woestyne, 1841 - 1947, Malines, Kultureel Centrum Mechelen, 1967 (titré Adrienne met de viool) - Gustave Van de Woestyne, Gand, Museum voor Schone Kunsten, 27 mars - 27 juin 2010, n° 78 OEUVRE EN RAPPORT: Gustave Van de Woestyne (1881 - 1947), Adrienne, 1919, huile sur toile, 108 x 98 cm, Anvers, KMSKA (inv. 2949) Gustave Van de Woestyne (1881 - 1947) fait partie avec George Minne, Valerius De Saedeleer, Alfons Dessenis et son frère, l’homme de lettres flamand Karel Van de Woestyne, du premier groupe de Laethem-Saint-Martin, cénacle de créateurs belges qui se révèle être plus une expérience artistique collective qu’une école ou un mouvement à part entière à la toute fin du XIXe siècle. Les membres de ce groupe, en réaction contre les facilités de l’impressionnisme, adoptent, non loin de Gand, un art qui privilégie les contours nets et les sujets profonds. Le répertoire de Gustave van de Woestyne comprend des scènes locales et des personnages ruraux, des autoportraits et de nombreux portraits dont il se fait une spécialité, des natures mortes mais aussi des scènes religieuses et allégoriques qui lui valent d’être représenté dans les plus importantes collections belges, tant publiques que privées. Gustave naît dans un milieu de bourgeoisie aisée qui se montre propice à l’épanouissement de sa vocation. Il se forme à l’Académie des Beaux-Arts de Gand (1895 - 1899) auprès de Jean Delvin et de Jules Evarist Van Biesbroeck. Durant cette période, il fréquente Albert Servaes, Jules De Praetere et Jules De Bruycker. À l’occasion des expositions organisées par La Libre Esthétique à Bruxelles, il découvre l’oeuvre de George Minne, Maurice Denis, Paul Cézanne et Vincent Van Gogh. À partir de 1898, en raison de problèmes de santé qui lui imposent de se mettre au vert, il séjourne régulièrement - puis prend finalement ses quartiers - dans les Flandres à Laethem-Saint-Martin. Très rapidement des contacts se nouent avec De Saedeleer, Minne, Albijn Van den Abeele et Émile Claus. En 1902, Gustave devient membre de Open Wegen. Ce cercle artistique progressiste, fondé par Karel Van de Woestyne, se propose d’organiser des conférences et des concerts. La même année, l’exposition que Bruges consacre aux primitifs éléments d’un véritable revival qui imprègne durablement son art. En 1903, il visite Paris en compagnie d’Émile Verhaeren. En 1908, il épouse Prudence De Schepper, la fille d’un fermier de village, qui lui donnera cinq enfants. L’année suivante, il quitte Laethem-Saint-Martin pour Louvain. En 1912, il réside à Etterbeek (Bruxelles) et à Tiegem. Au printemps suivant, il sillonne Florence et la Toscane en compagnie de Valerius De Saedeleer. Après l’éclatement de la Première Guerre mondiale, les familles Van de Woestyne et De Saedeleer trouvent refuge aux Pays-Bas, à Sint-Anna-ter-Muiden, où la famille Minne les rejoint. Ils gagnent ensuite la Grande-Bretagne, pour y séjourner en différents lieux, d’abord au Pays de Galles, où les émigrés flamands constituent une phalange bien soudée, et plus tard à Londres, dont il arpente les musées, et dans le Sussex. De retour en Belgique en 1919, Van de Woestyne s’installe peu après avec sa famille à Waregem, en Flandre-Occidentale, dans la Rozenhuis (ou Maison des roses). Cette petite villa, édifiée en 1909, appartient à l’industriel du textile Charles De Zutter et à son épouse Marguerite Taelman, qui vivent dans la maison voisine appelée Ter Elst. Le couple, féru d’art et philanthrope, fait de la Rozenhuis une résidence d’artistes et d’intellectuels. Après Modest Huys, Ramah (nom d’artiste d’Henri-François Raemaeker) et Jules De Sutter, Gustave Van de Woestyne occupe la Rozenhuis de 1920 à 1925. À Waregem, en dépit de la présence amicale du couple De Zutter, Van de Woestyne travaille de manière plus autarcique que jamais. Aussi, les liens avec ses pairs, sans être totalement rompus, s’espacent-ils et sa création s’autonomise-t-elle.
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