BOUCHET à Paris - Début XIXe siècle

Lot 21
Aller au lot
Estimation :
6000 - 10000 EUR
BOUCHET à Paris - Début XIXe siècle
Pendule squelette avec double quantième et sonnerie. La partie centrale en forme de « Y » inversé reposant sur deux colonnes stylisées en laiton doré qui sont fixées à la base. L'ensemble repose sur une base circulaire en bois à trois pieds boules. Entre les deux arches du « Y » inversé se trouve un timbre avec marteau pour le mécanisme de sonnerie. Cadran émaillé blanc dans la partie supérieure pour l'indication des heures et des minutes sur chiffres arabes, aiguilles stylisées dans le goût de Breguet, minuterie chemin de fer, une trotteuse centrale pour le battement des secondes, signé « Bouchet à Paris ». Sous le cadran principal se trouvent deux cadrans auxiliaires squelettes avec un simple cercle émaillé blanc pour l'affichage du double quantième, l'un pour les jours de la semaine et l'autre pour la date sur 31 jours du mois. Mouvement avec balancier pendule numéroté sur la lentille « 2293 », fixation sur lame couteau, barilllet avec un train d'engrenages visibles, un marteau dissimulé derrière une arche pour la sonnerie sur timbre. Hauteur. 41 cm PROVENANCE Vente Sotheby's Londres, 30 mai 1991, lot n° 246. LITTÉRATURE Notre exemple est reproduit dans le chapitre consacré aux pendules squelettes françaises du guide Miller's Clocks Antiques Checklist de John Mighell, p. 129. Dans la dernière décennie du XVIIIe siècle apparait une nouvelle forme de pendule dite « squelette ». Notre pendule de haute précision signée Bouchet à Paris que l’on peut qualifier également de « régulateur » avec cette forme de « Y » à l’envers est un exemple que l’on ne rencontre que rarement. Il se distingue notamment par deux particularités qui en font une exception dans les pendules squelettes. Tout d’abord, soulignons que les deux cadrans auxiliaires disposés horizontalement sous le cadran principal sont parfaitement alignés, contrairement à la quasi-totalité des autres exemplaires connus qui ont des cadrans auxiliaires autour du cadran principal. Enfin, le balancier pendule fixe sur une tige axiale en « Y » inversé s’élevant au-dessus du cadran est véritablement une innovation à la fois technique et esthétique que l’on retrouve très peu souvent à l’époque. Elle apparaît sur certains autres régulateurs ou pendules répertoriés, notamment sur une pendule borne en marbre surmontée d’un mouvement squelette à balancier compensé qui est reproduite dans P. Kiellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Âge à nos jours, Paris, 1997, p. 315.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue