1967 - MGC GTS « SEBRING », CHÂSSIS GCD 00014L

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1967 - MGC GTS « SEBRING », CHÂSSIS GCD 00014L
Châssis : Structure monocoque Carrosserie : Aluminum Poids : 950 kg Dimensions : 3900 mm / 1520 mm Moteur : 6 cylindres en ligne 3.0l Boîte de vitesses : 4 vitesses Freins : Étriers, disques AV/AR 15’’ Jantes : Alliage Suspensions : Suspension avant indépendante, essieu arrière avec ressorts semi-elliptiques Targa Florio 1970. John Chatham en action avec la bonne voiture. LE CHANT DU CYGNE Cette MGC GTS « lightweight » reste comme la plus puissante des MG vues en compétition. Malheureusement, sa prometteuse carrière sera interrompue avant terme sous les fourches caudines du board de British Leyland qui décide de fermer le département compétition de la marque en 1969… Mini, MG, Triumph, Austin Healey… Au cours des sixties, ces marques anglaises font fureur et s’alignent souvent en compétition pour affirmer leur vocation sportive. En novembre 1966, le comité « compétition » de la British Motor Corporation donne d’ailleurs son feu vert pour développer une nouvelle voiture de course destinée aux épreuves d’endurance et aux rallyes, afin de remplacer la Mini. Elle prend pour base la nouvelle MGC qui sera présentée en octobre 1967 au Salon de Londres. Ce nouveau coupé n’est autre qu’une MGB équipé du moteur de la future berline Austin 3 litres : un 6 cylindres en ligne assez lourd et volumineux. Codé EX241, ce projet se traduit par la construction de six MGC GTS dans les ateliers du département compétition de BMC, à Abingdon. L’ambition, clairement affichée en interne, de faire de cette auto une voiture capable de gagner des rallyes amène l’équipe à préparer des voitures « lightweight ». Ces MGC GTS sont donc construites sur la base d’un plancher en acier de série, sur lequel sont assemblés des panneaux de carrosserie en aluminium, fixés grâce à une combinaison de colle époxy et de rivets. Seules deux voitures seront complètement montées à Abingdon. Elles recevront chacune un surnom extrapolé de leur plaque d’immatriculation : « Mable » (MBL 546E) et « Romeo » (RMO 699F). La première nommée débute aux 12 Heures de Sebring 1968 aux mains de Paddy Hopkirk et Andrew Hedges, qui remportent la catégorie prototype et terminent à une prometteuse 10e place au général, le meilleur résultat jamais obtenu par une MG sur cette course ! La deuxième MGC GTS est alors construite. Les deux autos sont engagées au Marathon de la route 1968, une épreuve de 84 heures disputées sur le Nürburgring. Si « Romeo » se retire vite pour cause de surchauffe, « Mable » réalise une prestation impressionnante en mettant une énorme pression sur la Porsche de tête. Un problème de frein lui fait malheureusement perdre du terrain. L’équipage Fall/Hedges/Vernaeve plonge alors à la sixième place du classement. Cette prestation prometteuse encourage-t-elle BMC à poursuivre son effort ? Nullement : en cette année 1968, l’industrie automobile britannique est en complète restructuration. Leyland Motor Corp et British Motor Corporation fusionnent pour former British Leyland. Le programme MGC GTS est stoppé net ! À la demande des importateurs américains, les deux autos construites sont toutefois envoyées aux 12 Heures de Sebring 1969. Il est alors décidé que les voitures n’en reviendront pas et seront vendues sur place. Cette fois-ci, « Romeo » termine à une décevante 15e place au général aux mains de Hopkirk/Hedges alors que « Mable » ne pointe que 34e avec un équipage local. Dans la foulée, le département Compétition de BMC est fermé et les quatre MGC GTS non encore terminées, ainsi que leurs pièces détachées, sont alors revendues au pilote-préparateur John Chatham. Dans sa base de Bristol, il se charge de monter trois autos. La première à être terminée est immatriculée le 21 janvier 1970 (n° de châssis GCD 00014L, immatriculation VHY 5H). Après avoir disputé une petite course à Castle Combs en guise de déverminage, Chatham l’engage à la Targa Florio 1970, mais le parcours tourmenté met les freins de la MG à rude épreuve. Chatham sort de la route dans le dernier tour, heurte des bottes paille, puis une Fiat 500 puis d’autres voitures garées juste à côté... Par la suite, cette MGC GTS disputera quelques courses de club et changera plusieurs fois de propriétaires. Elle est aujourd’hui à rafraîchir et à remonter, son moteur ayant été révisé.
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