FRATIN

Lot 186
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Estimation :
12000 - 18000 EUR
FRATIN
Rare paire de candélabres, à sept lumières, en bronze finement ciselé et patiné. Les bras de lumière, en forme d'oiseau aux ailes déployées, tenant dans leur bec des couronnes feuillagées. Les fûts sont à décor de singes. Bases à piétement tripode, présentant des fauves chevauchés par des singes. Vers 1860/1880 H: 75 - L: 22 cm A l'instar d'Antoine-Louis Barye, Christophe Fratin (Metz 1801-Le Raincy 1864) figure parmi les plus grands sculpteurs français du deuxième tiers du XIXe siècle. Fils d'un artiste naturaliste, il étudie tout d'abord le dessin dans sa ville natale, puis vient à Paris et travaille dans l'atelier de Géricault qui lui inculque probablement le goût pour les thèmes animaliers. Il acquiert rapidement une grande notoriété et reçoit quelques commandes publiques, notamment plusieurs groupes destinés au jardin botanique et à l'esplanade de la ville de Metz. Parallèlement, il oeuvre également pour des clients privés et des institutions publiques étrangères, particulièrement en Allemagne, en Autriche, aux Etats-Unis et en Angleterre réalisant des sculptures pour la Wallace Collection, ainsi que les deux aigles qui se dressent dans Central Park à New York. L'oeuvre de Fratin a souvent été comparé à celle de Barye, car les deux artistes ont traité des thèmes similaires, mais relevons que Fratin fit certainement preuve d'une plus grande liberté et sut parfois intégrer à ses créations une touche humoristique. Les candélabres présentés dits « aux palmiers » sont un des modèles les plus spectaculaires du sculpteur (voir M. Poletti et A. Richarme, Fratin, Paris, 2000, p.18-23), ils peuvent être comparés à une paire ornée d'ours récemment acquise par le musée du Louvre (Inv. OA12186 1-2) et à une seconde paire, identique à celle proposée, anciennement dans la collection Fabius Frères (vente Sotheby's, Paris, les 26-27 octobre 2011, lot 116)
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