Rare commode galbée, en placage de loupe... - Lot 97 - Aguttes

Lot 97
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Estimation :
80000 - 100000 EUR
Rare commode galbée, en placage de loupe... - Lot 97 - Aguttes
Rare commode galbée, en placage de loupe de noyer marqueté en feuilles dans des encadrements à double filet de bois noirci ou bois fruitier, sur des contres fonds de loupe, d'orme ou d'olivier. Le plateau marqueté, présente des dessins géométriques, dans des encadrements à filet. Les côtés et la façade également décorés. Elle ouvre par trois tiroirs. Riche ornementation de bronzes ciselés et dorés, à décor de masques, rinceaux, coquilles, lambrequins et chutes, aux mains tombantes, sabots, tablier et lingotière. Par Thomas HACHE Epoque Louis XIV (accidents et soulèvements) H: 88 - L: 134 - P: 71,5 cm Vers le début du XVIIIe siècle un nouveau type de meuble fait son apparition : la commode qualifiée à l'époque de «tables en bureau ». A Paris et dans quelques villes du royaume, certains ébénistes virent dans ce modèle récemment inventé un nouveau champ d'expérimentation. C'est notamment le cas des membres d'une famille implantée à Grenoble dont la production, soutenue par de puissants amateurs locaux, va concurrencer leurs confrères parisiens tout au long du XVIIIe siècle. Certains détails techniques et stylistiques permettent de rattachée la commode que nous présentons à l'oeuvre de Thomas Hache, le plus brillant ébéniste grenoblois de la première moitié du siècle. Quelques autres modèles de l'ébéniste réalisés dans le même esprit sont répertoriés, notamment une paire de commodes dont Alain de Lavalade fit la publicité dans le magazine Connaissance des Arts en mai 1988 ; une autre en placage de diverses essences de bois est conservée au musée des Arts décoratifs de Lyon (reproduite dans le catalogue de l'exposition Hache, Ebénistes à Grenoble, Musée dauphinois, Grenoble, 1997, p.48) ; enfin, mentionnons trois exemplaires illustrés dans P. et F. Rouge, Le génie des Hache, Dijon, 2005 : un premier conservé dans une collection privée (p.213) ; un deuxième, en placage de palissandre et de noyer, appartient à la collection d'André Pandéris (p.228); un troisième, plaqué de
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