GUILLAUME BENNEMAN (1750 – 1811)

Lot 156
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Estimation :
10000 - 12000 EUR
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Résultat : 11 700EUR
GUILLAUME BENNEMAN (1750 – 1811)
Rare meuble en « semainier » simulant en façade sept tiroirs, et ouvrant à six compartiments, les deux tiroirs du bas étant réunis en un seul. Il est en placage d'acajou flammé et est orné sur chaque façade de tiroir d'un jonc en laiton souligné d'un filet d'ébène. Chaque tiroir est séparé par une traverse, elle-même soulignée d'un jonc en laiton. Les angles sont à colonnes engagées, cannelées et foncées de cuivre. Les côtés sont composés de deux panneaux reprenant la même décoration de filets de laiton et d'ébène et se terminent sur le côté par un pilastre. Le dessus est recouvert d'un marbre blanc ceinturé par une galerie en bronze doré à motifs de draperie. Le meuble repose sur quatre pieds toupies. Estampille de Guillaume Benneman. Travail parisien de la fin du XVIIIe siècle, vers 1792. Hauteur : 156 cm - Largeur : 81 cm Profondeur : 45 cm Ce type de meuble, héritier du chiffonnier conçu à l'époque de la Régence, est caractéristique de la fin du XVIIIe siècle. Destiné à recevoir le linge, les sept tiroirs symbolisent les sept jours de la semaine. Pendant sa carrière d'ébéniste de la Couronne, Benneman s'inspira très souvent des meubles fournis par Daguerre et exécutés par des ébénistes comme Weisweiler ou Saunier. Nous retrouvons sur ce meuble des éléments décoratifs propres à ces ébénistes, comme la frise en forme de draperie ou les pieds toupies. C'est sans doute après 1792 que ce meuble fut réalisé, puisque avant cette date, l'intégralité de ses fabrications était destinée au Garde- Meuble royal. Encore emprunt de toutes les caractéristiques du style Louis XVI, notre meuble se situe dans la lignée des grands meubles conçus pour les intérieurs aristocratiques.
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