1964 DE TOMASO VALLELUNGA

Lot 38
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300000 - 330000 EUR
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Résultat : 324 860EUR
1964 DE TOMASO VALLELUNGA
Titre de circulation anglais Châssis n° VLD 1611 Premier modèle de la légendaire marque italienne Rare moteur double arbre à cames d’origine Historique connu depuis l’origine Voiture agréable et efficace, technologie dérivée de la compétition Unique sur le marché L’inénarrable pilote et homme d’affaires argentin Alejandro de Tomaso fonda sa propre marque en Italie en 1959, après une courte carrière de pilote en Amérique du Sud et en Italie, notamment au volant de Maserati et d’Osca. Après quelques autos exclusivement destinées à la course, il décide de se lancer dans la construction de voitures de route, en partena - riat avec Ford. Le géant de Détroit, qui n’a pas pu acheter Ferrari, souhaite en effet se venger, et tente d’aller concurrencer il Commendatore sur son propre terrain. La première voiture de route apparaît en 1964. Baptisée Vallelunga, il s’agit d’abord d’une barquette sportive, suivie l’année suivante par un coupé carrossé par Fissore. Si les trois premiers prototypes sont en aluminium avec bloc arrière basculant, les exemplaires suivants, de série, sont en fibre de verre avec lunette traditionnelle. Construite avec un savoir-faire acquis en compétition, la nouvelle venue se distingue par une conception auda - cieuse et avant-gardiste. Après la sublime ATS, développée par Carlo Chiti et Romolo Tavoni, tansfuges de chez Ferrari, avec le soutien fi - nancier du Comte Volpi, il s’agit de la deuxième voiture de série à moteur central. Elle bénéficie d’un châssis hyper élaboré, couplé à un système de suspension léger et rigide directement dérivé de celui de la Formule 3 de la marque. Sous le capot arrière, on retrouve donc un moteur Ford, en l’occurrence un Kent 1500 dérivé de la série. Malgré ses qualités sportives et son inégalable beauté, la Vallelunga, produite à une cinquan - taine d’exemplaires, ne sera pas un grand succès commercial. Pourtant, son prix de 3,5 millions de lires, est très proche de celui d’une Lancia Flaminia Supersport Zagato, et deux fois moindre que celui d’une Ferrari 250 GT berlinette. Le célèbre colonel britannique Ronnie Hoare, notam - ment importateur Ferrari en Angleterre, émettra le souhait de disposer d’un moteur plus puissant ; vœu exaucé par la marque avec la monte, en option, du moteur Ford-Lotus 1600 double ACT. Avec 135 ch et une boîte 5-vitesses, le ramage sera à la hauteur du plumage, l’ensemble offrant des performance, une tenue de route et un style rare pour l’époque. On estime qu’une vingtaine seulement de Vallelunga ont survécu. La production confiden - tielle du modèle fait qu’aucun des exemplaires recensés n’est semblable à un autre. La voiture qui illustre ces pages est particulièrement intéres - sante, puisque construite sur le châssis numéro VLD 1611, le suffixe D – pour destra – indiquant une rarissime version à conduite à droite. Il s’agit par ailleurs de la version « Compétition », équipée d’origine du moteur Ford-Lotus twin cam. On la découvre en Angleterre, dans un essai du magazine Autosport paru en novembre 1965, puis aux mains du pilote Rob Lamplough. Elle sera ensuite exportée en Australie où elle restera jusqu’en 2014, année où elle reviendra en Europe. C’est à ce moment-là qu’elle bénéficiera de soins cosmétiques et mécaniques (factures de 7 000 € jointes au dossier), permettant un usage optimal de cet authentique pur-sang. Nous vous offrons ici l’occasion rare d’acheter un mythe italien, bien plus rare qu’une Ferrari ou qu’une Maserati. Assurément le choix d’un connaisseur…
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