1949 Talbot T26 Grand Sport Le Mans (R)

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1949 Talbot T26 Grand Sport Le Mans (R)
Carte Grise Française Châssis n° 100388 (voir notice) Moteur n° 26499 Très belle réalisation par un expert français du modèle Modèle emblématique de l’histoire des 24 Heures du Mans Éligible compétitions historiques dont Le Mans Classic Mécanique fiable et performante Look inimitable, plus rare qu’une Bugatti ou qu’une Delahaye Talbot, grand nom de l’automobile française, est une marque à l’histoire complexe, que l’on peut scinder en trois période: années 1900-1920, années 1920- 1930 et 1934-1960. Cette dernière «vie» de la marque est intimement liée à la personnalité de son nouveau patron, le « Major » Antonio (dit Anthony) Lago. Après des études d’ingénieur en Italie, son pays d’origine, il s’installe au début des années 1920 en Angleterre comme distri - buteur Isotta Fraschini, puis directeur générale du fabricant de boîtes de vitesses pré sélective Wilson, avant de poser ses valises en France, comme nouvel homme fort de l’usine Talbot de Suresnes, branche française du consor - tium britannique Sunbeam-Talbot-Darracq. Après avoir redressé la vénérable firme, il la rachète et modifie en profondeur la gamme, dans un souci de modernité et de performance, avec notamment les très intéressantes T120 et T150. Et, dès le début, il décide de relancer la marque en compétition, estimant que la course automobile est à la fois le meilleur banc d’essai, et un vecteur de communica - tion sans égal… C’est ainsi que la T150 C, première Talbot-Lago de compétition, voit le jour en 1936, suivie des fameuses monoplaces et monoplaces décalées 4,5 l juste avant la Deuxième Guerre mondiale. Pendant le conflit, Anthony Lago planche déjà sur celle qui symbolisera dès 1946 le renouveau français : la légendaire T26, à moteur 6-cylindres double arbre à cames de 4,5 l de cylindrée et 170 ch dans sa version civile (modèles Record et Grand Sport). Bloc et culasses en Alpax (un alliage d’aluminium), allumage par magnéto, lubrification par carter sec, alimentation par trois carburateurs Zenith EX 32 : le moteur de course qui voit le jour en 1948, dérivé du moteur standard, développe 240 ch ! En 1949, avec une nouvelle culasse à double allumage, le 6-cylindres, qui se distingue également de la version précédente par sa batterie de nouveaux carburateurs Zenith 50 NHDD, flirte avec les 270-280 ch. Avec un régime de rotation très lent et une consommation d’essence réduite par rapport aux moteurs 1 500 cm 3 suralimentés de la concurrence, ces moteurs Talbot font montre d’une grande robustesse et d’une endurance remarquable. Deux modèles de compétition voient le jour avec ce fameux moteur 2AC préparé: les T26 C Lago Record, des monoplaces de Grand Prix (formule qui devient F1 pour la saison 1950), et les T26 GS, des biplaces qui vont courir comme leur nom l’indique en catégorie Sport. On remarquera que les monoplaces comme les biplaces rappellent dans leur appellation les Talbot de série, Record et Grand Sport. Si la T26 C parvient à réaliser quelques beaux coups d’éclat jusqu’en 1951, c’est la GS châssis #110 055 qui va véritablement répondre aux attentes de Anthony Lago, avec une incroyable victoire de Louis Rosier (il aurait conduit 23 heures, relayé seulement 1 heure par son fils Jean-Louis…) lors des 24 Heures du Mans 1950, ayant parcouru 3 465 km à la vitesse moyenne de 144 380 km/h. L’année suivante, on retrouve au départ de la mythique épreuve d’endurance quatre Talbot Lago T26 GS. Si trois d’entre-elles abandonnent, la deuxième place de l’équipage Mairesse-Meyrat sauve l’honneur. Six Talbot T26 GS seront construites, toutes nées avec la caractéristique carrosserie biplace du Mans. Une fois les ailes et les phares retirés, ces T26 GS pouvaient aussi prendre le départ des Grand Prix, aux côtés des T26 C. Dès 1952, ces biplaces course seront recarrossées en barquettes pour répondre au nouveau règlement Sport édicté par la Commission Sportive Internationale. Leur carrière en course prendra fin en 1954, sonnant le glas de la marque, qui finira par s’éteindre en 1958. Aujourd’hui, aucune des cinq T26 GS survivante ne dispose de sa carrosserie « Le Mans » d’origine… La Talbot qui illustre ces pages fut reconstruite par un amateur éclairé, qui possédait une épave de Talbot T26 Lago Record de tourisme. Cette voiture, qui avait en son temps appartenu au pionnier lyonnais Henri Malatre, avait au fil des années perdue sa carrosserie. Un châssis compétition et les éléments spécifiques des trains roulants furent recrées sur plan par le spécialiste du modèle, un discret professionnel français déjà auteur d’une poignée de reconstructions admirables. Le moteur, un authentique et rarissime Grand Sport à culasse Alpax, fut refait dans les règles de l’art avec ses trois carburateurs Zenith 32 coiffés de l’inimitable « bazooka » et son sublime échappement course 6 en 1, accouplé à une boîte de vitesses préselective Wilson conforme. L’ensemble fut ensuite carrossé en a
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