Lucien ADRION (1889 - 1953)

Lot 88
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Lucien ADRION (1889 - 1953)
Vue de Paris avec le Grand Palais et le pont Alexandre III Huile sur toile Signée en bas à droite Oil on canvas, signed lower right 50 x 61 cm - 19 3/4 x 24 in. Provenance - Vente, Karl & Faber, Munich, 8 juin 2013, lot 2510803 - Collection particulière, France (acquis au cours de la vente précédente) "M. Lucien Adrion est un jeune peintre d'une extrême audace, qui ne craint point d'être brutal. Cependant, il faut convenir que sa brutalité, loin d'être concertée, apparaît beaucoup plus comme l'envers d'une qualité, plutôt qu'un défaut condamnable. Mettons qu'elle ne soit ici que la contrepartie d'un tempérament remarquable par son feu, sa verdeur, son désir de s'affirmer et de prendre position. M. Lucien Adrion est un observateur. Point n'est besoin de regarder longtemps le portrait de l'artiste par lui-même, l'accent de ce visage énergétique, de ces yeux volontaires, pour s'en convaincre : les sujets habituels de ses tableaux - de ses esquisses, plutôt - indiquent une particulière curiosité à l'égard des scènes de la vie et des mœurs parisiennes, examinées par un artiste fortement épris de modernité, et désireux d'en fixer les traits essentiels avec un notable et louable souci d'expression. Il montre des rues, des boulevards, des coins des loges au théâtre, la Salle des Ventes, des fêtes publiques, des concerts en plein air, des saltimbanques, une tribune aux courses, des aspects de faubourgs, où de vieux amateurs de l'éternel spectacle citadin trouvent à se plaire, à cause du caractère exact et vu que ce jeune artiste s'efforce d'imprimer à ses travaux. [...] Certes sa palette est encore brouillée, et parfois on la souhaiterait plus souvent nettoyée. Mais elle est riche, éclatante, hardie ; et l'on ne doute pas que M. Adrion ne parvienne quelque jour prochain à dominer, à maîtriser ses dons excellents. Il a pour lui la couleur, la verve, le sentiment du réel. C'est assez pour être quelqu'un." Emile Henriot, "Quelques peintres", in. Paris- Midi, 23 février 1921, n°3315, p. 3
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