Leonard Tsuguharu FOUJITA (1886 - 1968)

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Leonard Tsuguharu FOUJITA (1886 - 1968)
Scène de rue, Paris, 1931 Huile sur toile Signée et datée '1931' en bas à droite Oil on canvas, signed and dated '1931' lower right 46 x 55 cm - 18 1/8 x 21 5/8 in. Un certificat de Madame Sylvie Buisson, en date du 1er août 2020, sera remis à l'acquéreur. Provenance Collection particulière, France (offert aux actuels propriétaires dans les années 1970) Œuvre en rapport Léonard Tsuguharu Foujita, Scène de rue, Paris, 1931, huile sur toile, 24,4 x 33,3 cm, collection particulière, reproduite sous la référence 31.55, p. 309, dans Sylvie et Dominique Buisson, Léonard Tsuguharu Foujita, Sa vie, Son oeuvre, Courbevoie : ACR Édition, 2001 "La ville, pour Foujita, c'est avant tout Paris (avec ses abords immédiats). Et le Paris de Foujita, ce n'est pas celui des nobles perspectives, des édifices d'apparat, ce n'est pas celui qui est cher à tant de peintres, le Paris des bords de Seine. Le Paris de Foujita est celui des quartiers populaires et oubliés, des immeubles vétustes, des rues peu fréquentées, des commerces sans élégance, des jardinets modestes ; parfois même celui de la "zone" et des cheminées d'usines. Mais il ne faut voir dans ce choix aucune intention de misérabilisme. Foujita peint ce Paris humble et familier parce qu'il lui trouve plus d'humanité." Bernard de Montgolfier, "Quelques réflexions sur l'art de Foujita pour les visiteurs de l'exposition Léonard Foujita", in Léonard Foujita, Art Life : Japon, 1986, p. 25-26 "Foujita, Japonais, comprend la France et aime Paris. On ne se rappelle pas sans plaisir les peintures, déjà lointaines et si savoureuses, si précises et vraies, qu'il fit des anciennes "fortifs" et de la zone désolée. Ici, Foujita, méticuleux et plein de vie observée profondément, dépeint des enfants, s'attarde sur les chats et nous donne les nombreuses esquisses de ses décorations à personnages. Dans son article de Comoedia, notre confrère André Warnod, dit excellemment que Foujita "parle le langage de Paris sans rien oublier de ce qu'il devait à ses ancêtres nippons". Il ne faut pas confondre les étrangers, tous les artistes étrangers, qui œuvrent à Paris, et ceux, en assez petit nombre, qui constituent l'École de Paris. L'étranger, qui apporte à l'art français son âme particulière, sa vision, ses audaces et ses outrances parfois, sa technique plus ou moins neuve, cet étranger-là, sous l'influence de Paris et de notre art, s'affine, s'équilibre, s'harmonise. Alors, s'il a du talent, il créée, il devient un artiste original, il est tributaire de l'École de Paris et il la compose. Peut-on, en effet, ne pas admirer l'art d'étrangers "école de Paris", comme celui des suisses Bosshard et Gimmi, du belge Kvapil, de l'américain Pascin, de l'espagnol sculpteur Mathés Hernandez… Et n'étaient-ils pas, eux aussi, des "écoles de Paris" ; l'américaine Mary Cassatt, l'anglais Sisley, le danois Pissarro, le belge Rops et le suisse Félix Vallotton. Quant à Picasso, Van Dongen et Foujita, - mais ce sont des Parisiens ... L'École de Paris est constituée par des artistes et non par de serviles "copieurs" des fadaises académiques, ni par des loufoqueries de faux modernes à succès de snobs incompréhensibles." Charles Fegdal (Charles Mascaux sous le pseudonyme de), "Foujita et l'École de Paris", in. La semaine à Paris : Paris-guide ... : tout ce qui se voit, tout ce qui s'entend à Paris, 24 octobre 1930
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