LOUIS-MARIE DE SCHRYVER (1862 - 1942)

Lot 50
Aller au lot
Estimation :
12000 - 18000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 15 600EUR
LOUIS-MARIE DE SCHRYVER (1862 - 1942)
Le quai aux fleurs à Paris, 1896 Huile sur toile Signée et datée "1896" en bas à droite Oil on canvas, signed and dated "1896" lower right 50 x 65 cm - 19 3/4 x 25 5/8 in. Provenance - Vente, L’esprit du XIXe siècle, Osenat, Fontainebleau, 8 avril 2018, lot 72 - Collection particulière, France (acquis au cours de la vente précédente) puis au cours de la vente précédente) Note Né à Paris en 1862, Louis-Marie De Schryver grandit dans un milieu intellectuel. Son père est en effet un journaliste reconnu. Le talent artistique de Louis-Marie est précoce. Dès 1876, à seulement 13 ans et en autodidacte, il expose au Salon deux natures mortes florales : Marguerites et Chrysanthèmes et Violettes et Fleurs de printemps. L'année suivante, il entre dans l'atelier de Philippe Rousseau (1816 - 1887), peintre de paysages et de scènes de genre, et continue à exposer au Salon tout en complétant sa formation chez lui. En 1879, il remporte une médaille de bronze à l'Exposition Universelle de Sydney avec son tableau Les Lilas. En 1886, il prend un atelier à Paris et se spécialise dans la représentation de scènes de la vie quotidienne comportant souvent une marchande de fleurs et ses clientes. Ce thème, qu'il décline à l'envie, lui permettra d'accéder à la reconnaissance internationale et à l'aisance financière. En 1888, il devient membre de la Société des Artistes français. En 1891, il rejoint l'atelier du peintre orientaliste et portraitiste Gabriel Ferrier (1847 - 1914) qui était alors un professeur réputé. Il complète ainsi sa formation, avant de s'affirmer dans l'art du portrait. À l'Exposition Universelle de 1900 à Paris, il se voit décerner une médaille d'or. La même année, il fait l'acquisition d'une maison à Neuilly et s'y installe. Au début du XXe siècle, il s'oriente vers la peinture de courses automobiles et fait évoluer son style vers l'impressionnisme. Mais, cette thématique et ce style ne rencontrant pas le succès commercial escompté, De Schryver revient par la suite à ses thèmes de prédilection : portraits, natures mortes et scènes de la vie parisienne. Après la Première Guerre mondiale, de 1919 à 1925, il voyage dans la Rhénanie occupée afin de réaliser des paysages. Il continue à exposer sporadiquement au Salon dans l'entre-deux-guerres. Il meurt à Neuilly le 6 décembre 1942 à l'âge de 80 ans.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue