Gustave LOISEAU (1865 - 1935)

Lot 26
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Gustave LOISEAU (1865 - 1935)
Neige à Fécamp Huile sur toile Signée en bas à droite Oil on canvas, signed lower right 46 x 61 cm - 18 1/8 x 24 in. Provenance Collection particulière, France Exposition Gustave Loiseau (1865 - 1935), Paysages d'Île-de-France et de Normandie, Pontoise, Musée Camille Pissarro, 15 avril-8 juillet 2018 Bibliographie Christophe Duvivier et Claude Cornu, Gustave Loiseau (1865 - 1935), Paysages d'Île-de-France et de Normandie, cat. expo., Pontoise, Musée Camille Pissarro, 15 avril-8 juillet 2018, Paris : Somogy, 2018, reproduit p. 113 "Gustave Loiseau, par sa fidélité à la peinture de paysage, à l'attention portée aux changements de lumière, mais surtout à la profondeur de la représentation, prolonge l'impressionnisme au sein de la génération postimpressionniste, celle des artistes nés à la fin des années 1850 et au début des années 1860. Avec Henry Moret (1856 - 1913) et Maxime Maufra (1861 - 1918), il constitue un petit groupe qui échappe partiellement à l'influence de Paul Gauguin à Pont-Aven. Ce trio malgré des différences d'âges - Moret a presque dix ans de plus que Loiseau -, sera ultérieurement identifié notamment par son appartenance aux artistes défendus par Paul Durand-Ruel au tournant des XIXe et XXe siècles, ceux que Maurice Denis appelait les "Durand-Ruel". [...] Gustave Loiseau adolescent flânait sur les bords de l'Oise, y trouvant des motifs pour ses dessins, comme il le faisait sur les quais de Seine de l'Île Saint- Louis. Le spectacle changeant des bords de rivières ou des côtes demeura toute sa vie son sujet de prédilection. Il est dès lors difficilement imaginable qu'il n'ait pas eu l'occasion d'observer Camille Pissarro au travail à Pontoise. On sait que le maître impressionniste ne recherchait pas la compagnie des peintres travaillant sur les bords de l'Oise et qu'il devait être intimidant pour un jeune artiste. Louis Hayet, pontoisien de la même génération que Lucien Pissarro et Gustave Loiseau, a raconté qu'il travailla longtemps à proximité des Pissarro vers 1882 - 1883 avant de pouvoir se lier avec eux. [...] La technique de Loiseau a évolué depuis les périodes de Pont-Aven, Mortain et de Nesles-la-Vallée. Dans ses falaises d'Étretat et de Fécamp, on observe en 1902 cette modification progressive de la vision du peintre et de sa touche. Les falaises et la mer constituent un motif particulièrement adapté aux recherches d'une écriture picturale plus abstraite. Il oscille un temps entre des touches virgulées et dynamiques proches de l'évolution de Claude Monet et des touches en barrettes qui seront bientôt plus systématiquement croisées et qui doivent quant à elles beaucoup à Camille Pissarro. Ce sont ces dernières qui vont progressivement caractériser une écriture de plus en plus rapide et elliptique que l'on retrouve de manière évidente dès 1903 dans les architectures du port de Dieppe et qui s'imposent tout particulièrement dans ses effets de brumes sur l'Eure, ses peupliers, ses scènes de neige ou encore ses vues de Moret-sur-Loing et d'Auxerre. "Christophe Duvivier, "Gustave Loiseau. Un paysagiste à l'aube du XXe siècle", in. Gustave Loiseau (1865 - 1935), Paysages d'Île-de- France et de Normandie, cat. expo., Pontoise, Musée Camille Pissarro, 15 avril-8 juillet 2018, Paris : Somogy, 2018, pp. 9, 12 et 20
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