PIERRE MIGNARD TROYES, 1612 - 1695, PARIS

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PIERRE MIGNARD TROYES, 1612 - 1695, PARIS
Apollon et les muses Huile sur toile Vers 1663 - 1664 63 x 54 cm BIBLIOGRAPHIE LE MAIRE, Paris ancien et nouveau, Paris, 1685, Tome III, p. 301 - 302. BRICE, Germain, Description nouvelle de la ville de Paris, Paris, 1698, tome I, p. 214. MONVILLE, Abbé de, La Vie de Pierre Mignard premier peintre du roy, Paris, 1730, p. 90. PIGANIOL DE LA FORCE, Jean-Aymar, Description de Paris, Paris, 1742, tome III, p. 35-37. DEZALLIER D'ARGENVILLE, Antoine-Joseph, Voyage pittoresque de Paris, Paris, 1749, 1re éd., pp. 115 - 116. DEZALLIER D'ARGENVILLE, Antoine-Joseph, Abrégé de la vie des plus fameux peintres, Paris, 1762, 2e éd., tome IV, p. 85. LÉPICIÉ, François-Bernard, Vies des premiers peintres du Roi depuis M. le Brun jusqu'à présent, Paris, 1752, tome I, p. 135. HURTAUT, Pierre-Thomas-Nicolas ; MAGNY, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, Paris, 1779, p. 282. THIÉRY, Luc-Vincent, Guide des amateurs et étrangers voyageurs à Paris, Paris, 1787, tomeI, p. 427. WALCKENAER, Charles-Athanase, Histoire de la vie et des ouvrages de J. de la Fontaine, Paris, Firmin. Didot, 1858, 4e édition, p. 111. GUIFFREY, Jean ; MARCEL, Pierre ; ROUCHÈS, Gabriel, « Décoration pour le Salon de l'Hôtel d'Hervart », Inventaire général des dessins du Musée du Louvre et du Musée de Versailles, Paris, Musée du Louvre, 1907, tome X. DUMOLIN, Maurice, « Le lotissement de l'hôtel des Flandres », Etudes de topographie parisienne, Paris, 1930, tome II, p. 389 - 399. SCHNAPPER, Antoine, “Two unknown ceiling paintings by Mignard for Louis XIV”, The Art Bulletin, 1974, vol. LVI, n° 1, p. 82-83. DÉRENS, Isabelle ; WEIL-CURIEL, Moana, « Répertoire des plafonds peints du XVIIe siècle disparus ou subsistants », Revue de l'art, décembre 1998, n° 122, p. 82. Les premières années de la carrière parisienne de Pierre Mignard, après son retour d'Italie, furent largement occupées par une activité, étonnamment féconde, de grand décorateur. En 1658, tout juste rentré de Rome où il venait de passer plus de vingt ans, le peintre avait reçu des commandes des portraits du roi et du cardinal Mazarin qu'on s'occupa durant l'été d'envoyer dans la ville des Papes, pour les faire traduire en sculpture par le Bernin. Mais dès le mois de mai Mignard « le Romain » avait signé un marché pour peindre le plafond du grand salon de l'appartement du Grand maître de l'artillerie, à l'Arsenal (les travaux devaient commencer l'année suivante)1. Cette commande inaugurale ouvrait la voie à une impressionnante série de réalisations : les chantiers allaient se succéder dans les demeures de l'aristocratie parisienne - aux hôtels de Vendôme, d'Epernon, d'Hervart, de Lionne - avant de trouver un magnifique aboutissement dans la gigantesque peinture du dôme du Val-de-Grâce, achevée en 1666, qui fut célébrée un peu plus tard par Molière. Dans son poème de La Gloire du Val-de-Grâce (1669), Molière n'oublia pas de souligner l'exceptionnelle maîtrise de l'art difficile de la fresque que son ami avait acquise en Italie. Mais au-delà de cette supériorité technique, c'est dans le domaine du grand décor peint en général que « le Romain » manifestait son excellence, et même une sorte de primauté. Dans ce contexte très brillant, ses travaux à l'hôtel d'Hervart avaient une importance particulière du fait de la personnalité du propriétaire des lieux, Barthélémy d'Hervart. Ce protestant d'origine allemande était un des principaux financiers de Paris et un rouage essentiel de la politique de Mazarin2. Il venait 1. Sur ce sujet, voir désormais Marianne Cojannot- Le Blanc, « Le salon du palais de l'Arsenal à Paris (1654 - 1660). Analyse d'un décor disparu », Revue de l'Art, n° 176, 2012. 2. Voir les pages consacrées à ce « magnat de la finance » par Claude Dulong, Mazarin et l'argent, 2002 (passim). d'acheter au duc d'Epernon, en 1657, son grand hôtel de la rue Plâtrière - aujourd'hui rue Jean- Jacques Rousseau, à l'emplacement de la Poste centrale - et le remodelait, en faisant appel à des artistes de premier plan : Michel Anguier pour les sculptures, et pour l'architecture non seulement Louis Le Vau mais aussi un intime de Mignard, le peintre, architecte et théoricien Charles-Alphonse Dufresnoy. Mme Hervart (née Esther Vimart ou Wymar) joua peut-être alors un rôle décisif. Elle avait noué avec « le Romain » des relations de confiance qui avaient conduit à d'importantes acquisitions de tableaux italiens (on repère la présence à l'hôtel d'Hervart de plusieurs chefsd'oeuvre d'Annibal Car
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