1979 SUNHILL BUGGY PARIS-DAKAR

Lot 35
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1979 SUNHILL BUGGY PARIS-DAKAR
Icône du 1er Paris-Dakar 1979 Vainqueur du 1er Dakar Classic 2021 Véhicule performant, fiable et facile Vendu révisé, prêt à rouler Carte grise française de collection Châssis n° 1102610268 Dans les années 1970, les rallyes africains ont le vent en poupe, et font rêver toute une génération d’aventuriers, routards et pilotes. Yves Sunhill, designer diplômé des Beaux-Arts, qui a fait fortune avec un ouvrebouteille design, est un peu des trois à la fois. A 19 ans, il roule déjà en Porsche, et rapporte peu de temps après un buggy des Etats-Unis. Il crée en 1968 l’ASA Auto Verte à Montlhéry, et ouvre son premier garage à Linas, avec Beltoise et Jabouille, avant de déménager ses outils à Paris, puis à Courbevoie. Il importe et vends des buggys, et ne tarde pas à tâter de la compétition, en s’inscrivant notamment au 2e Rallye Abidjan-Nice, le fameux Côte-Côte, en 1976, au volant d’un buggy monoplace de sa conception. Le ver est dans le fruit… 24 décembre 1978, jardins du Trocadéro, départ du 1er Rallye Oasis Paris-Dakar, Thierry Sabine agite le drapeau. Yves Sunhill est de la partie, au volant d’un très beau buggy rouge et blanc (motifs d’un tissus créé par Louis Féraud, couturier en vogue et beau-père de Yves), motorisé par un moteur Alpine 1800 préparé par Mignotet, copiloté par Jean-Paul Sevin. Mais après un bon début de course dans les étapes Sahariennes, l’équipage casse son radiateur en entrant au Niger, lors de l’étape entre Asamaka et Arlit. Ils ne sont pas équipés pour souder l’aluminium, et abandonnent donc le buggy sur place, chez un expatrié, qui a pour mission de ramener plus tard le buggy en France. Début 1981, un autre expatrié, amateur de sport automobile, le découvre, recouvert de sable et servant de nichoir aux bengalis. Il décide à son tour de rapatrier le buggy en France pour le rendre à Yves Sunhill. Il remplace le radiateur, remet en route l’ensemble, repeint la voiture en blanc et monte des amortisseurs de… Land Rover. En août 81, il rencontre Yves Sunhill à Paris pour lui proposer le rapatriement du buggy. Sunhill n’y croyait plus, et propose de donner le buggy, en échange du rapatriement du moteur. Deal ! C’est ainsi que le Buggy entame sa deuxième vie africaine, avec un moteur de Peugeot 504 Ti. Simple et efficace, avec des pièces disponibles sur place. En 1982, notre pilote amateur participe à quelques courses locales, avant de décider de rentrer en France, au volant du buggy. Après plusieurs pannes, et maintes péripéties, il croise la route du Dakar 1983, et de Yves Sunhill et Jean-Paul Sevin qui n’en croient pas leurs yeux… Après un périple de 3 000 km, le drôle d’équipage rallie Grenoble, sous la neige. En 1983, le buggy est revendu à un garagiste toulousain, qui le laisse en sommeil. Il faudra attendre 2006 pour que deux passionnés de la région ne lui redonnent vie, avec un moteur 4-cylindres VW, et l’inscrivent à la TransAfricaine Classic, organisée par Patrick Zaniroli. Ce buggy, construit à partir d’un très beau châssis tubulaire maison et des trains roulants de Volkswagen, sera ensuite intégralement restauré et préparé (moteur développant environ 100 ch) par le garage Nantes Prestige Autos pour prendre part au tout premier Dakar Classic, en 2021, en Arabie Saoudite, qu’il remportera ! Ce véhicule, icone du 1er Paris Dakar, est la monture parfaite pour prendre part au prochain Dakar Classic, où il est hautement éligible. Performant et éprouvé, magnifique avec sa décoration d’époque inspirée de la collection haute-couture Louis Féraud, c’est le buggy idéal pour les pilotes amateurs ou confirmés pour participer au mythe Dakar, et pourquoi pas gagner…
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