1927 BUGATTI TYPE 35C (R)

Lot 32
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Estimation :
300000 - 400000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 507 400EUR
1927 BUGATTI TYPE 35C (R)
Reconstruite par un expert français de la marque dans les années 1990 Moteur, pont, train avant d’origine Voiture performante et fiable, très belle patine Nombreuses participations Le Mans Classic, Grand Prix de l’Age d’Or, Circuit des Remparts d’Angoulême, Bugatti à Monthléry… Carte grise française de collection Châssis n° 38343 Moteur n° 219 Merci de noter que le moteur d’origine étant équipé d’un vilebrequin à 3 paliers lisses, il fut reconstruit avec un vilebrequin à 5 paliers lisses. Les Type 35 C sortaient d’origine avec un vilebrequin 5-paliers à rouleaux. Le futur acheteur devra par ailleurs penser à équiper cette Bugatti d’une dynamo ou d’un alternateur, ainsi que d’un ventilateur, pour s’en servir dans la circulation actuelle. En 1978, un amateur de la première heure achète chez un ferrailleur de Joué-les-Tours, dans l’Indre-et-Loire, quelques morceaux de l’épave de la Bugatti Type 38 cabriolet #38343, dont le moteur (numéro #219), en très bel état apparent. Aidé par l’un de ses amis, expert reconnu de la marque, iI décidera finalement de se lancer dans la reconstruction d’une Bugatti Grand Prix en partant de ce moteur, identique à celui du Type 35, à l’exception du carter inférieur. Mais si certains ont déjà greffé un moteur de Type 38 dans un châssis de Grand Prix en modifiant ou changeant ce fameux carter, nos deux amateurs ont l’intelligence de conserver le moteur tel quel, en fabriquant des entretoises spécifiques. Le moteur est reconstruit en Angleterre, chez le spécialiste Ivan Dutton, qui monte notamment un vilebrequin neuf, tandis que les blocs sont réalésés et que l’arbre à cames est restauré. C’est également lui qui fournit un train avant d’origine (modèle plein, non numéroté), alors que le reste des pièces est de facture anglaise et française, comme le châssis, et que certaines pièces sont d’origine, comme les carters de pont (numéro #344). La voiture reprend vie sous la forme d’une Type 35 C, avec un radiateur large réalisé chez Audoly, à Nice, et un compresseur (seule pièce neuve achetée en Argentine). La sublime Bugatti noire, qui fait ses premiers tours de roues au début des années 2000, fait sensation à chacune de ses apparitions. Elle est engagée à plusieurs reprises (2002 et 2003) à l’incontournable événement Bugatti à Montlhéry, organisé par l’expert Jean-Michel Cérède, qui est sollicité pour examiner la voiture en 2004. Sa conclusion est éloquente : « Nous sommes en présence d’une Bugatti chronologiquement composite, mais dans son ensemble conforme à la configuration du modèle 35 C de 1927. (…) La voiture est maintenant opérationnelle et j’ai eu l’opportunité d’en apprécier le fonctionnement à grande vitesse sur le circuit de Montlhéry » (copie du rapport jointe au dossier). La voiture se montre en effet particulièrement véloce, et va être engagée dans un certain nombre de rallyes et de courses historiques (dont les Journées d’Automne au Mas du Clos, le Grand Prix de l’Âge d’Or à Dijon, le Grand Prix de Pau historique, le Circuit des Remparts d’Angoulême ou encore Le Mans Classic). Cette voiture, immatriculée sous l’identité de la Type 38 Cabriolet à laquelle elle emprunte notamment le moteur (rappelons-le, identique à celui d’une Type 35), présente l’occasion rare d’acquérir une Bugatti construite autour de trois éléments d’origine majeurs (moteur, train avant et pont). Un vrai atout dans l’échelle d’authenticité d’une Bugatti telle que définie par le Bugatti Owners Club. Ses performances, son parfait état de fonctionnement et son inimitable patine sauront achèveront de séduire les amateurs du genre…
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