BONAPARTE Napoléon, dit le Prince Napoléon (1822-1891) fils de Jérôme Bonaparte, homme politique démocrate

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BONAPARTE Napoléon, dit le Prince Napoléon (1822-1891) fils de Jérôme Bonaparte, homme politique démocrate
21 L.A.S. «Napoléon», Prangins (sauf une) 1889-1890, à sa sœur la Princesse MATHILDE ; sur 24 pages in-8, la plupart à en-tête de la Villa de Prangins. La plupart des lettres sont relatives à une grave maladie de son fils Louis (1864-1932), filleul de Mathilde, dont il donne très régulièrement des nouvelles, d'après les dépêches qu'il reçoit de Moncalieri, où Louis est soigné par sa mère la Princesse Clotilde. Louis, qui a intégré l'armée italienne, la quittera en 1890 pour passer au service de Russie. 19 juin 1889. Il espère que Louis pourra le rejoindre à Prangins : «il y a urgence pour sa position, à cause surtout de la nouvelle que les journaux ont publiée qu'il allait quitter l'armée italienne, je le regrette, c'est trop tôt n'ayant encore fait aucune démarche auprès du Roi mon beau-frère»... 7 juillet : «je pense à aller à Moncalieri voir par moimême, j'ai écrit et attends réponse, ma position vis-à-vis de Clotilde ne me permettant d'arriver sans prévenir. L'important c'est que Louis renonce à aller aux manœuvres»... Moncalieri 11 juillet : «Fièvre et dyssenterie, il va mieux sans être remis. Je l'ai trouvé très changé [...] Je repars ce soir pour chez moi ayant un grand détour à faire pour éviter la France - maudit exil !» Louis le rejoindra bientôt, et ils iront dans une station alpestre ; il espère que Mathilde viendra à Prangins... 31 juillet. Louis semble remis, mais son père s'inquiète des arrangements qu'il doit prendre : «Il est souvent un peu indécis et indolent»... 13 septembre, il doit recevoir du monde «à cause des élections et je sais combien tu aimes peu entendre parler politique»... 12 décembre, Louis est «lieutenant colonel ! L'Empereur a été bien aimable»... 25 mai 1890. «Je viens t'embrasser pour l'anniversaire de ta naissance et t'écris, ne pouvant te le dire, combien je t'aime»... On joint la copie d'une lettre de Mathilde (1843)
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