NADAR Félix (1820-1910)

Lot 33
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NADAR Félix (1820-1910)
2 L.A.S. «Nadar», [1872 ?] et s.d., à Philippe GILLE ; 2 et 3 pages in-8, la 1ère à son chiffre N et devise Quand même !, la 2e à en-tête commercial Photographie Nadar (enveloppe jointe du 13 avril 1899). Gille proposant de le défendre, Nadar lui apporte des renseignements essentiels sur ses travaux. Il a quitté son atelier du Boulevard des Capucines pour un «hôtel privé» rue d'Anjou Honoré, où il a pu installer «dans de merveilleuses conditions des ateliers précieux pour la plus difficile et la plus délicate de nos besognes professionnelles. Il est vrai de dire que nous obtenons des résultats réellement extraordinaires et on ne peut plus précieux aux familles en faisant d'une toute petite épreuve mauvaise, jaunie, effacée, d'un vieux daguerréotype, des portraits de toutes grandeurs même nature absolument parfaits en noir et en couleur». Il lui recommande d'insister «sur cet atelier d'agrandissement, unique au monde (c'est vrai) et dont les résultats comme ressemblance intime sont au dessus de tout ce qu'on peut voir». Il cite plusieurs de ses «grands portraits faits sans les modèles, par une sorte de génie de devination», dont celui de George Sand. Il insiste sur la supériorité de ses épreuves dans ces nouveaux ateliers par rapport au boulevard des Capucines... Mardi 187[2 ?]. Nadar supplie Gille de l'aider à conclure une affaire avec un «rétif» [il s'agit de la vente de la collection de ses photographies à Villemessant, directeur du Figaro]. La situation devient d'autant plus grave qu'il part une semaine en Normandie, juste avant sa cure à Aix et son retour par la Suisse pour donner des conférences. Il aimerait pouvoir partir l'esprit tranquille, et être sûr de renouveler son «bail de santé» à Aix
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