ELUARD Paul (1895-1952)

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ELUARD Paul (1895-1952)
L.A.S. «Paul», Lundi [février 1933, à Tristan TZARA]; 2 pages in-4. «Oui, Moissac, St Jean, c'était bien beau. Parmi ces montagnes, ces nuages, ce froid et ces malades, j'y pense avec mélancolie. Car ne fais pas toujours le beau temps, ni des poèmes d'amour. J'ai aussi de vilaines nuits, avec des rêves déformants [...] “Ma” neige, elle “a” fondu !!!»... Il l'entretient de la revue «a.s.d.l.r.» [Le Surréalisme au service de la révolution], qu'il est «de plus en plus indispensable» de faire paraître: il parle des frais, du prix, des couvertures et de la composition. Il est triste que Tzara se plaigne de René CREVEL: «On lui a dit que le passage sur Doumer l'empêchait de publier son livre. Je lui avais à ce sujet signalé la parenté de Renée avec Doumergue, ce qui lui a paru en rapport avec ton refus et ton prétexte avoué à des amis communs. D'autre part, il a appris par L.P. Quint que tu avais déconseillé à celui-ci de présenter le manuscrit à la N.R.F. sous le prétexte que ceci avait déjà été fait (Crevel avait présenté à la N.R.F. un autre roman, que je connais, et qu'il a renoncé à publier)»... Cependant, sa déception passée, Crevel travaille à nouveau à son livre, qu'Éluard estime être son meilleur, «le plus sérieux, le plus violent et le plus personnel»... Il espère que Tzara lui garde un Antitête sur japon... La publication de L'Évidence poétique est de moins en moins évidente. «Par contre, j'ai écrit un grand poème (grand pour moi - c'est-à-dire 70 vers) qui porte un curieux titre, un peu long. Je rêve de l'édition d'Achim d'Arnim - avec une couverture illustrée en couleurs sensationnelle»...
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