Louis-Népomucène LEMERCIER. 1771-1870. Poète, dra­maturge

Lot 118
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1000 - 1200 EUR
Louis-Népomucène LEMERCIER. 1771-1870. Poète, dra­maturge
40 L.A. ou L.A.S. adressées à Sophie Gay. 1808-1815- 1827. Env. 80 pp. in-8 et in-4, adresses. Intéressante relation évoquant le Théâtre et les salons pari­siens sous l'Empire et au début de la Restauration, men­tionnant plusieurs personnalités dont Mme de Staël (avec qui il entretient une correspondance assidue), Mme de Coi­gny, Mme de Rémusat, Laharpe, Talma, les peintres Isabey et Gérard (qui a peint un beau tableau sur un sujet de mon poème Homère), Dupuytren (qui l'a soigné), le général Mar­mont, citant les oeuvres de Bernardin de St-Pierre, Voltaire, Shakespeare, etc. Lemercier entretient avec l'actrice, une correspondance à la fois badine et galante, donnant des nouvelles de sa femme Joséphine, sur ses séjours dans la campagne normande, faisant part de ses projets littéraires et travaux pour le théâtre et la presse, recevant le soutien de la famille Gay pour trouver un logement à Paris et faire jouer quelques-unes de ses pièces, évoquant la politique, l'occupation des troupes alliées en 1814, etc. (...) Je vou­drais bien que vous pussiez nous trouver pour cet hiver quelque entresol ou quelque second bien près de vous et des promenades afin de vous voir le plus possible et de peu respirer l'air de la Capitale qu'il me faudra encore habiter pour y faire le double métier de poëte et de rhéteur (...). Il souhaite envoyer un projet sur la liberté de la presse au Journal de Paris (...) Vous êtes cent fois trop bonne de vous être occupée de me faire traduire cette Marie Stuart dont peut-être je ne pourrai que nourrir ma curiosité. Les Muses Welches ne me plaisent pas encoreà imiter autant que nos vieilles pucelles grecques, et quoique l'on dise de mon gout étrange, je me crois encore plus français qu'allemand (...). Plus je vis, plus je vois que tout s'en va en fumée. Ce n'est pas la peine de disputer ni de discuter pour rien. Aimons-nous tendrement, faisons-nous sifler au théâtre quelque fois pour nous distraire et laissons aller le monde. Au moins nous go
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