Rare fauteuil de bureau en acajou à dossier... - Lot 217 - Aguttes

Lot 217
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Estimation :
40000 - 60000 EUR
Rare fauteuil de bureau en acajou à dossier... - Lot 217 - Aguttes
Rare fauteuil de bureau en acajou à dossier enveloppant les consoles d'accotoirs moulurés et légèrement sinueux. L'assise tournante sur une ceinture à décor de canaux. Pieds fuselés à cannelures se terminant en poire. Double estampille P. GARNIER. Epoque Louis XVI Ancienne garniture de cuir marron Fonds de canne H: 86 - P: 58 cm Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle quelques rares artisans en meubles parisiens, certainement motivés par l'importance de leurs commanditaires, prirent la liberté de réaliser quelques sièges ou ensembles de sièges le plus souvent inspirés d'un nouveau courant stylistique privilégiant le bois d'acajou: l'Anglomanie, qui puisait plus ou moins directement ses racines dans les arts décoratifs anglais de la première moitié du XVIIIe siècle. A Paris, certains ébénistes de talent s'essayèrent à cette nouvelle mode, notamment Jean-Henri Riesener (1734-1806) qui réalisa une chaise basse à dossier lyre soulignée de quelques bronzes dorés (illustrée dans Bill G.B. Pallot, L'art du siège au XVIIIe siècle en France, 1987, p.18); Jean-François Leleu (1729-1807), auteur d'un modèle de chaises à dossier ajouré (voir Christie's, Paris, le 24 juin 2003, lot 80) et d'un fauteuil de bureau à dossier centré d'une lyre vendu à Paris, Me Aguttes, le 7 décembre 2004, lot 279; ainsi que Joseph Gengenbach dit Canabas (1712-1797) qui réalisa notamment un fauteuil paru dans P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Paris, 2002, p.160 et créa un type de fauteuil de bureau à assise tournante dont deux modèles sont reproduits dans J. Nicolay, L'art et la manière des maîtres ébénistes français au XVIIIe siècle, Paris, Editions Pygmalion, 1982, p.88. Particulièrement proche des fauteuils de Canabas, l'exemplaire que nous proposons porte l'estampille de Pierre Garnier, qui privilégia l'emploi de l'acajou en placage pour les meubles et en massif pour les rares sièges qu'il menuisa. Vers la fin des années 1770, l'ébéniste reçut d'importantes commandes du marqui
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