Jean-Auguste-Dominique INGRES (Montauban, 1780-Paris, 1867)

Lot 13
Aller au lot
Estimation :
10000 - 15000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 11 000EUR
Jean-Auguste-Dominique INGRES (Montauban, 1780-Paris, 1867)
Tête d'ange Pierre noire sur papier 28 x 20 cm. Tâches et état moyen. Signé en bas à gauche au crayon: «Ingres». Cachet de la vente d'atelier en bas à droite. Etiquette au verso avec ancienne vente: «Hôtel Drouot salle n° 12, le 8 novembre 1939/ chez Me Henri Baudoin, expert André Schoeller,/ n° 33 Ingres: Tête de femme de profil à droite». Ce dessin est une étude pour l'ange de gauche du tableau de La Vierge adorant l'Hostie réalisé en 1854, acquis par Napoléon III et conservé aujourd'hui au musée d'Orsay (inv. 20088). Ingres réalise trois tableaux de la Vierge adorant l'Hostie, incarnation de la maternité et de la pureté de l'idéal féminin inspirées de Raphaël et de la Renaissance: le pre- mier tableau peint en 1841 pour le futur tsar Alexandre II (aujourd'hui conservé au musée Pouchkine à Moscou), le second réalisé pour Louis Marcotte en 1852 (conservé dans une collection privée américaine) et enfin le troisième datant de 1854 dont notre dessin est une étude. Expert: Angélique Franck Niclot On peut mettre cette feuille d'étude en rapport avec le Tekenboek de Bloemaert.Le Tekenboek, littéralement «livre de dessins» est un recueil de gravures de détails anatomiques, compilant des compositions élaborées comme des études les plus simples. Des carnets de dessins, destinés à l'étude, furent diffusés en Italie depuis le début du XVIème siècle. L'ouvrage de Bloemaert est, sans être le premier du genre, l'exemplaire qui sera le plus diffusé aux Pays-Bas et en France. Il existe en effet deux éditions du Tekenboek, la première publiée entre 1650 et 1656, juste après la mort d'Abraham Bloemaert, et l'autre, plus tardive, en 1740. Des artistes comme Boucher ou Subleyras en copièrent de nombreux motifs. La plupart des dessins du Tekenboek s'échelonnent entre les années 1620 et 1650. On remarque certaines correspondances entre les gravures et les peintures de Bloemaert, d'autant plus que la récurrence de certaines figures montre qu'il se réfère continuellement à ses croquis. Le
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue