1966 FERRARI 330 GT 2+2 ex Chris Amon Série II

Lot 37
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Estimation :
275000 - 350000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 407 100EUR
1966 FERRARI 330 GT 2+2 ex Chris Amon Série II
Achetée neuve en 1967 par le légendaire pilote de la Scuderia Ferrari Chris Amon Restauration sans limite de coût de 2014 à 2016 Rare et élégante combinaison de couleur d’origine (Griogo Fumo / Pelle Rossa) Ferrari Classiche et rapport historique de Marcel Massini Accompagnée de sa facture d’achat originale Carte grise française de collection Châssis n° 09213 Moteur n° 2206 Ferrari lança sur le marché la série 330 en 1964 comme la suite de Maranello à l’impressionnante et prestigieuse gamme 250. La première à sortir du lot était la 330 America, dont l’esthétique restait inchangé à quelques menus détails près, mais dont le nom « numérique » correspondait à la cylindrée par cylindre. Il faudra attendre quelques temps avant que la Ferrari 330 GT 2+2 ne la remplace à son tour lors du Salon de l’Automobile de Bruxelles. L’évolution esthétique est réelle, les lignes sont plus modernes, dans l’air du temps et surtout les performances montent en flèche. Après une première série à 4 phares, c’est en 1965 que la 330 GT 2+2 Série II fait ses débuts, présentant une partie avant redessinée par Tom Tjaarda de Pininfarina. Plus fine que sa devancière, elle relance le modèle en s’imposant comme une grande routière sophistiquée - clairement issue de la lignée Ferrari avec des composants issus de la course - et comme un élément important de la lucrative et prestigieuse gamme de voitures de route de Ferrari, permettant à sa Scuderia d’attirer les meilleurs pilotes du monde derrière le volant de ses monoplaces. Chris Amon, le célèbre pilote d’origine NéoZélandaise de Formule 1 pilota pour la Scuderia Ferrari de 1967 à 1969. Très rapidement repéré par « l’Ingeniere », il est alors âgé de seulement 24 ans quand il endosse la lourde tâche de défendre les couleurs de Maranello en Championnat du monde de Formule 1. Talentueux, il signa quelques coups d’éclats remarquables, comme la pole position et le meilleur tour en course du Grand Prix de France 1972 disputé sur le circuit auvergnat de Charade, dont il détient toujours le record absolu de la piste à plus de 166 km/h de moyenne ! On lui doit également une victoire aux 24 Heures du Mans 1966 sur Ford GT40 et l’année suivante aux 24 Heures de Daytona et aux 1 000 km de Monza sur Ferrari 330 P4. Fort de ses succès,il ne tardera pas à passer commande d’une Ferrari pour ses déplacements personnels. Comme en atteste la copie de la facture jointe au dossier, Chris Amon prendra possession directement auprès de l’usine du châssis 09213, en mars 1967. Produite en 1966 avec en option la direction assistée, la climatisation ainsi qu’une console pour la radio, ce 330 GT 2+2 Série II portait la teinte Grigio Fumo avec un intérieur en cuir Pelle Rossa, une combinaison de couleur peu courante pour l’époque est extrêmement élégante. Dans un e-mail adressé au propriétaire actuel, Amon se souvient avoir conduit 09213 en Italie et en Angleterre, et a noté que «si Ferrari ne donnait pas de voiture à ses pilotes, il accordait une très bonne remise et je crois me rappeler l’avoir vendue un peu plus cher que ce que j’avais payé !» Selon un rapport de l’historien Ferrari Marcel Massini (joint au dossier), la voiture est restée chez Amon jusqu’en 1969. Si l’on sait peu de choses sur l’endroit où la voiture vécut dans les années 70, on retrouve en revanche sa trace en Californie lorsqu’elle fut mise en vente dans le numéro de décembre 1980 de Ferrari Market Letter par le Fine Car Store. Stockée en Californie pendant de nombreuses années, 09213 est alors repeinte en rouge comme toutes les Ferrari à cette époque, et profitera du climat favorable de San Diego avant de rejoindre la collection du propriétaire actuel en 2014. Méticuleusement restaurée pendant plus de 18 mois, mécaniquement et cosmétiquement, par un spécialiste Ferrari en France ; le long processus a été photographié et documenté étape par étape. La carrosserie a été démontée jusqu’au métal nu et a retrouvé sa teinte d’origine. Le moteur a été entièrement reconstruit, tout comme le système de freinage et l’ensemble du faisceau électrique. Le système de climatisation d’usine avait été retiré, mais au cours de la restauration, une unité correcte a été localisée, reconstruite et installée. Le tableau de bord a quant à lui été rénové et l’intérieur entièrement regarni d’un cuir rouge conformément à la fiche usine par les spécialistes de l’Atelier du Mont Ventoux en France. Superbe à tout point de vue, cette Ferrari 330 GT 2+2 Série II provient de ce qui a été l’une des plus belles collections de Ferrari en France ces dernières années. Livrée avec un important dossier de restauration comprenant des factures pour un montant supérieur à 200 000 €, des photographies de la restauration mécanique et de tôlerie, ainsi qu’un important dossier retraçant l’historique des précédents propriétaires, des échanges de mails avec Chris Amon et son fils James Amon. De plus, nous remettrons
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