LAURENCIN Marie (1883-1956)

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LAURENCIN Marie (1883-1956)
7 L.A.S. «Marie Laurencin» ou «Marie», 1952-1955, à Roger NIMIER ; 19 pages in-12, enveloppes. Lundi matin [7 juillet 1952]. «Donc plaidoirie de Me Maurice Garçon pour l'appartement. La partie adverse a trouvé que c'était par malice que je voulais rentrer chez moi et encore plus absurde - que je n'étais pas française !»... Elle lui adresse une photo «Trois grandes Françaises» (elle, Colette et A. de Noailles). «Travaillez. Cela m'a fait plaisir de vous voir l'autre jour. Je le dis parce que vous êtes jeune. Je ne me suis guère aperçue de ma jeunesse - neurasthénie et désirs insatisfaits - surtout j'étais laide»... 24 octobre. Elle a la tête cassée de devoir prouver qu'elle habite 7 rue Masseran depuis 44. «Gaston [Gallimard] doit me faire une lettre certificat de domicile pour ainsi dire. Bon - l'interview Parinaud dans Arts m'a impressionnée. J'ai peur des JOUHANDEAU maintenant et surtout de Parinaud. Hier soir Ballets les pieds des danseuses c'est ce que je regarde le plus»... 26 décembre. Elle souffre d'une bronchite, et de ne pas avoir l'appartement auquel elle a droit. «Une consolation - pour certains je suis encore une vieille Favorite. [...] C'est joli ce que vous écrivez sur les Favorites. On devrait faire un livre à nous deux moi leurs portraits»... 3 janvier 1953. «Jean Lambert a retrouvé une lettre d'André GIDE qui m'était adressée et pas envoyée une lettre qui ferait battre montagnes en tout bien tout honneur naturellement nous fûmes très amis. C'est moi qui m'en allai la première. André Gide avait d'autres dadas que je ne pouvais accepter»... Elle est déçue par la Nouvelle N.R.F. : «ils parlent tous peinture - même Montherland avec son goût de cochon - il n'aime que Mariette Lydis et se mêle d'un grand peintre espagnol»... 14 janvier. Elle a lu les pages «extraordinaires et si vivantes» du Journal de LÉAUTAUD dans La Parisienne : il est «le seul écrivain qui me fasse tressaillir pas d'espérance mais de compréhension»... 11 avril 1955. «J'ai lu et relu la nouvelle et me suis sentie de plus en plus incapable de l'illustrer. Trop de mouvement. Je suis fatiguée - et pourquoi ne vous serviriez-pas des dessins que je vous ai donnés. Dans mon idée ils sont mieux que ce que je vous ferai maintenant»... - «Séjour à Montreux excellent pour la santé. Le violon d'Ingres avec des vieux écrits de la N.R.F. a donné l'argent de poche aussi trains suisses promenades sur le lac et surtout l'autobus dans Montreux montagne russe - et des tasses de chocolat»
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