Délicatesse et élégance de l'art nippon, le 27 mars
Le Japon sera à l’honneur lors de la prochaine vente Arts d’Asie

 

Le 27 mars prochain, le département Arts d’Asie présentera une sélection d’objets de vitrine, armes et arts graphiques…en provenance du Japon. Parmi les œuvres proposées à la vente, un paravent japonais ne manquera pas de susciter les convoitises.

Ce paravent à huit feuilles datant du XVIIIe - début XIXe siècle est signé Kô Sukoku (1730-1804). Attroupés aux abords d’un arbre centenaire, les taureaux sont merveilleusement mis en exergue par la peinture à encre noire sur fond or.

Ce paravent provient directement du petit-fils du Général des armées Félix Georges Lebon (1845-1923), polytechnicien et plénipotentiaire pour l'Ambassade de France au Japon entre 1872 et 1876. Celui-ci a joué un rôle prédominant dans le développement de l’artillerie militaire japonaise et fut d'ailleurs décoré en 1879 de l'ordre du Soleil Levant. Également représentant du gouvernement français lors des funérailles de l'Empereur Meiji, son parcours atteste de son goût certain et de sa fine connaissance de l’artisanat nippon.


JAPON XVIIIe - DÉBUT XIXe SIÈCLE
Paravent à huit feuilles à l'encre noire sur fond or représentant un troupeau de taureaux aux abords d'un arbre centenaire. Le paravent est signé en bas à droite Kô Sukoku (1730-1804), à l'âge de 67 ans
Estimation : 6 000 - 8 000 euros




Général Georges Lebon (1845-1923)

Inrōs et netsukes ainsi que des collections Militaria avec armures, tsubas et sabres seront aussi de précieux témoignages de la technicité et de la finesse de l'art japonais. 

Fera également partie de cette vacation une sculpture en bronze extêmement décorative et vivante représentant un combat de tigres (XXe siècle). Cette œuvre, signée Akasofu Gyoko (1885 - 1912) et estimée 3 500 - 4 000 euros, est tout à fait représentative de la révolution des arts décoratifs durant l’ère Meiji (1868-1912). 

Le Japon vit alors une période libérale pendant laquelle l’empereur envoie des artistes étudier à Paris et invite leurs homologues européens à enseigner au Japon. Il encourage l’artisanat japonais à adopter des styles et formes occidentalisées pour mieux exporter les savoir-faire traditionnels : céramiques, émaux, bronzes, laques et textiles. La fabrication d’objets en bronze, comme ces tigres au combat, destinée à décorer les intérieurs des demeures se répand.



Période Meiji (1868-1912)
Grand groupe en bronze représentant deux tigres combattants, signé Akasofu Gyoko sur le ventre (Metal Cast Workers). H. 28 -34 cm L. 48 -61,5 cm 72 cm assemblés (Légère rayure)
Estimation : 3 000 – 4 000 euros



Deux ventes en préparation : clôture du catalogue le 26 février 2021
ARTS DU JAPON 
Samedi 27 mars à 10h30

ARTS DE LA CHINE
Samedi 27 mars à 14h30

Exposition sur rendez-vous
Aguttes Neuilly : 164 bis avenue Charles-de-Gaulle
Du lundi 22 au vendredi 26 mars de 10h à 13h et de 14h à 18h sauf le vendredi après-midi

 
Estimations gratuites et confidentielles.
Pour inclure des lots dans cette vente, contactez Johanna Blancard de Léry : +33 (0)1 47 45 00 90 - delery@aguttes.com

 
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