ZHU YUANZHI, DIT YUN GEE (1906-1963)

Lot 31
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Estimation :
50000 - 80000 EUR
ZHU YUANZHI, DIT YUN GEE (1906-1963)
Portrait de femme, circa 1935-40 Huile sur toile marouflée sur carton, signée en bas à gauche 61.5 x 45 cm - 24 ¼ x 17 ¾ in. Oil on canvas mounted on cardboard, signed lower left PROVENANCE Collection privée, France ZHU YUANZHI 朱沅芷 PORTRAIT DE FEMME 女子肖像 Yun Gee est né en Chine en 1906. À l’âge de 15 ans, il traverse l’océan pour rejoindre son père, marchand, aux Etats-Unis et plus particulièrement à San Francisco. Grâce à de réelles prédispositions pour l’art, Yun Gee intègre l’Ecole des Beaux-Arts de Californie et approfondit ses connaissances en suivant des cours de peinture et le dessin auprès d’Otis Oldfield. C’est un peintre très actif au sein de la production artistique moderne. À San Francisco, il se lie avec Kenneth Rexroth, Jehanne Bietry-Salinger ou John Ferren et ils fondent ensembles la Modern Gallery à San Francisco où il présente sa première exposition. Zhu Yuanzhi crée dans le même temps une école révolutionnaire sur l’art chinois pour ses compatriotes où il enseigne des techniques avant-gardistes en termes de peintures et de théories artistiques. Remarqué lors d’une exposition par la Princesse Murat, qui l’y pousse, il fait deux voyages à Paris, d’abord entre 1927 et 1930 puis entre 1936 et 1939. L’atmosphère d’émulation artistique parisienne, combinée aux collections des musées français, le stimulent dans sa création personnelle. Il écrit : « Here in Paris, the new world was combined with the old. What glorious days I spent roaming through the Louvre, viewing the masterpieces, and passing before the cathedrals and the ancient shrines. This was Paris, the seat of an undying, eternal culture and it created fresh inspiration in me.”. La peinture de Yun Gee est unique, elle s’inspire de la peinture chinoise, des écoles modernes américaines, et des maîtres anciens occidentaux. Il se laisse happé par l’effervescence de Paris au début du siècle parmi des personnalités dont la renommée n’est plus à rappeler comme Ambroise Vollard qui était le marchand d’artistes notoires comme Cézanne, Picasso ou Matisse. Son art fait donc la symbiose de toutes ces inspirations différentes : « Through the museums and galleries, my eyes were soon opened to their great achievements and to the unlimited possibilities of painting in oil. Observing the similarities and dissimilarities between the arts of the two cultures, I determined to create a technique and philosophy of art which would transcend the differences or bridge the gap. » Cette œuvre est un très bel exemple du de l’assimilation de différents courants picturaux pour parvenir à un résultat inédit très représentatif du travail artistique de Yun Gee. Il s’agit d’un nu féminin dans un lieu impersonnel. Le fait qu’il s’agisse d’un modèle vivant dans un atelier d’artiste est facilement identifiable à la position de la femme et au tabouret recouvert d’un tissu sur lequel elle est assise. Seul le corps de la femme représenté dans les tons clairs se détache d’une atmosphère opaque et obscure. Il ne s’agit pas d’un portrait d’une femme connue mais d’un intérêt pour la forme et les contrastes de couleurs qui rappelle les débuts du cubisme. Son visage n’est pas détaillé, il reste brouillé ce qui apporte un effet fantomatique et étrange à cette œuvre. À partir de l’étude de nu dans un atelier qui est un motif ancien et habituel chez les peintres, Yun Gee parvient à innover et créer une œuvre énigmatique unique en son genre, se nourrissant des différentes cultures qui ont influencées sa vie. Yun Gee was born in China in 1906. When he was 15, he crossed the ocean to join his dealer father in the US, and more specifically San Francisco. His genuine talent for art gained Yun Gee admission to the California School of Fine Arts, where he honed his skills in Otis Oldfield’s drawing and painting classes. He was an extremely active artist in the San Francisco modern art scene, where he became friendly with Kenneth Rexroth, Jehanne Bietry-Salinger and John Ferren. Together, they founded the Modern Gallery in San Francisco, where he held his first exhibition. Zhu Yuanzhi also created a revolutionary school of Chinese art for his compatriots, teaching avant-gardiste techniques in terms of painting and art theory. Noticed at an exhibition by Princess Murat, he made two journeys to Paris with her encouragement, first between 1927 and 1930, then between 1936 and 1939. The competitive artistic spirit in Paris and the collections he saw in French museums all stimulated his own creativity. He wrote, «Here in Paris, the new world was combined with the old. What glorious days I spent roaming through the Louvre, viewing the masterpieces, and passing before the cathedrals and the ancient shrines. This was Paris, the seat of an undying, eternal culture and it created fresh inspiration in me.” Yun Gee developed a unique style inspired by Chinese painting, modern American sch
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