1946 DELAHAYE Cabriolet 135 MS PENNOCK

Lot 31
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1946 DELAHAYE Cabriolet 135 MS PENNOCK
Caisse signée Pennock, design Chapron Authentique moteur MS très performant Restauration de très grande qualité Ex-Francky Dumontant Carte grise française de collection Châssis n° 800532 Moteur n° 800485 En octobre 1935 lors du Salon de l’Automobile de Paris, les visiteurs découvrent, non sans surprise, la nouvelle Delahaye Type 135 représentant alors l’aboutissement de la gamme des 6-cylindres. Brillante mais moins délicate qu’une Bugatti 57, la Delahaye 135 répond au charme de la bourgeoisie discrète et est appréciée d’une clientèle aisée recherchant la polyvalence et la fiabilité conjuguées à l’élégance des grands carrossiers. Basse et racée, la voiture innove par bien des aspects techniques avec un châssis «Bloctube» doté d’un caisson central permettant une bien meilleure rigidité que les systèmes classiques à simples longerons. Par ailleurs, la voiture hérite de son ainée, la Type 138, de l’excellente suspension avant à roues indépendantes. En son cœur, respire le moteur 6-cylindres en ligne à soupapes en tête de la même 138, cette fois-ci en deux versions : 18 CV (3,2 l) ou 20 CV (3,5 l). Ces modèles étant bien nés, ils vont connaître une évolution mécanique limitée, mais leur polyvalence va leur permettre de briller sur tous les fronts. En compétition, la Delahaye 135 signe un nombre incalculable de succès, agrafant à son palmarès deux des plus prestigieuses épreuves de l’époque : le Rallye de Monte Carlo 1937 et les 24 Heures du Mans 1938 avec trois Delahaye aux quatre premières places, à plus de 130 km/h de moyenne. Ces victoires témoignent à la fois des qualités routières et de l’endurance de la Delahaye 135. Après l’essai d’une Delahaye 135 en 1938, un journaliste du magazine spécialisé anglais The Motor écrivait : « Peu de voitures offrent une telle tenue de route, une telle maniabilité et de telles performances. » Un tel jugement à l’égard d’une voiture française venant d’un journal britannique situe parfaitement le niveau des Delahaye à la fin des années 1930. Le type 135 va connaître une carrière exceptionnellement longue. C’est une voiture à la fois solide, endurante, luxueuse et sportive qui donnera naissance à des cabriolets et coupés carrossés par les meilleurs stylistes de la période 1936-1952. Delahaye fournissait en effet des châssis nus, le client pouvant alors choisir vers quel carrossier se tourner. Deux écoles de carrosserie étaient en vogue : la traditionnelle avec Chapron, Letourneur & Marchand, Pourtout, Guilloré et la seconde qui recherchait un style nouveau avec Figoni & Falaschi, Saoutchik, Antem ou Autobineau. Au total, 2 592 Delahaye 135 ont été produites.   La voiture qui illustre ces pages fut carrossée par l’entreprise Carrosseriefabriek P. J. Pennock, qui vit le jour en 1884 à La Haye, aux Pays-Bas. Si ce carrossier se fit d’abord un nom dans le matériel ferroviaire, puis en carrossant des camions et des autocars et autobus, il carrossa sur demande dès les années 1900 tout un tas de voitures, dont des Minerva, des Fiat, des Packard et – déjà – des Delahaye. La plupart des 135 qu’il carrossa furent acquises en châssis, auprès de l’usine, à la Libération. Pour des raisons fiscales, les voitures étaient vendues sur place, ou exportées en Angleterre, via un dealer exclusif basé à Londres.  Le châssis 800532 fut vraisemblablement livré aux Pays-Bas en 1947 et Pennock le carrossa avec cette très élégante carrosserie cabriolet 3-positions. Le style est ouvertement calqué sur celui de Chapron, dont le cabriolet 4-places fut l’un des modèles les plus emblématiques. On sait très peu de choses sur l’histoire de la voiture, si ce n’est le nom de trois de ses propriétaires. Celui des deux premiers (Grell et Bruyj) semble indiquer que la voiture passa sa vie aux Pays Bas, avant que le célèbre négociant Francky Dumontant ne la découvre, puis la vende en France à l’un de ses amis, au début des années 1980. Elle sommeilla de très nombreuses années dans le garage de ce dernier, en attente d’une restauration, dont elle ne bénéficia qu’avec son propriétaire actuel, qui la confia notamment au très réputé atelier Concept et Restauration, dirigé par Jean-Luc Bonnefoy (25 000 € de factures jointes au dossier). Le moteur fut également refait, comme l’ossature bois auprès de la société Marcadier (quasiment 7 000 € de frais) tandis que la sellerie fut confiée à la sellerie Minot (9 500 €). Prestigieuse et surtout extraordinairement homogène, capable de briller autant en concours d’élégance que sur la piste des 24 Heures du Mans ou sur les routes du Rallye de Monte Carlo, la Delahaye 135 est un modèle enviable, surtout dans cette définition élégante et raffinée sublimée par Pennock, sur un dessin d’avant-guerre signé Chapron. Avec son très performant moteur MS (version la plus poussée) associé à une agréable boîte de vitesses électromagnétique Cotal, et une qualité de re
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