1983 MASERATI BITURBO

Lot 52
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Estimation :
3000 - 6000 EUR
1983 MASERATI BITURBO
Voiture emblématique des années 1980 Mécanique noble Projet de restauration intéressant Pas de carte grise Châssis n° ZAM331B00*DB102918 En 1975, la marque au célèbre Trident est « lâchée » par son principal actionnaire, le constructeur français Citroën. Après un appel à l’aide de l’Etat italien, c’est le fantasque homme d’affaires argentin Alejandro de Tomaso qui rachète Maserati pour quelques Lires. Rodé au business automobile, il sait qu’il faut, pour sauver l’entreprise de Modène, produire plus, donc plus accessible, en conservant le mélange de performance et de luxe qui font partie de son ADN. S’il décide dans un premier temps de construire la Kyalami, ouvertement clonée sur la De Tomaso Longchamps, et la Quattroporte III, il veut aussi concurrencer la BMW Série 3, qui connaît un immense succès, avec une compacte 4-places capable d’être homologué tant en Europe qu’au Moyen-Orient ou aux Etats-Unis. Pour cela, il rachète également le constructeur Innocenti, et trouve par là-même un outil industriel adapté à ses prétentions. La Quattroporte est « redessinée » et affinée par le designer Pierrangelo Andreani, pour aboutir à la Biturbo, qui se distingue d’emblée par sa ligne compacte et agressive. Sous le capot, pour rester sous la barre des 2 l de cylindrée (pour une question de fiscalité italienne), c’est le V6 « Alfieri », déjà vu sur les SM et Merak, qui est retravaillé en 1 996 cm3, mais accouplé à… deux turbos ! Au final, les 180 ch de cette première Biuturbo séduisent la presse, et les premiers clients… rapidement déçus par un manque de fiabilité, dû à une mise au point trop hâtive. Au fil des ans, la Biturbo évolue avec une multitude de déclinaisons, jusqu’à la Ghibli II. L’entreprise se retrouve néanmoins de nouveau en difficulté, obligée de faire rentrer le géant Fiat au capital. L’aventure s’arrête après 37 966 « Biturbo » toutes versions confondues fabriquées entre 1982 et 1994. Le modèle suscite aujourd’hui autant de passion que de prudence, puisque les Biturbo ne furent pas toutes fiabilisées ni bien réglées, et souvent maltraitées par des propriétaires désargentés. La voiture que nous vous proposons fut achetée par un amateur français lors d’une vente aux enchères en 2001, en provenance d’Italie. Décédé quelques temps plus tard, la voiture fut stockée dans les communs du château familial. C’est là où nous l’avons retrouvée en début d’année. La carrosserie a un peu souffert, notamment au niveau du capot et des portes, mais l’intérieur présente plutôt bien, tandis que le moteur n’est pas bloqué. La voiture, vendue sans titre de circulation, fera le bonheur d’un amateur courageux, ou d’un collectionneur de Biturbo désirant avoir une banque de pièces de premier choix.
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