ZAO WOU-KI 赵无极 (1921-2013)

Lot 63
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ZAO WOU-KI 赵无极 (1921-2013)
Sans titre, 1997 Encre de chine sur papier, signée et datée en bas à droite, dédicacée "Pour Yann et Jean-Marie, très affectueusement, Paris, 11 mars 1998" au dos 30 x 30 cm - 11 3/4 x 11 3/4 in. China ink on paper, signed and dated lower right, dedicated on reverse 无题, 1997年 纸本水墨, 署名与日期于右下方, 题款 "Pour Yann et Jean-Marie, très affectueusement, Paris, 11 mars 1998" 于作品背面 Un certificat rédigé par Madame Françoise Marquet pour la Fondation sera remis à l'acquéreur 成功购得拍品者将获得由Françoise Marquet女士开出给基金会的保证书 PROVENANCE Don de l'artiste au propriétaire actuel 来源 卖家受艺术家所赠 Nous remercions Yan Hendgen, directeur artistique de la Fondation Zao Wou-Ki, qui nous a aimablement confirmé que notre encre est référencées dans les archives de la Fondation. 本行在此感谢赵无极极基金会之艺术总监Yan Hendgen,为我们确认此件拍品收编于基金会档案中 Zao Wou-Ki est né en 1920 au sein d'une famille d'intellectuels chinois. Il commence à peindre et à dessiner dès l'âge de dix ans. Le grand-père de Zao occupe une place essentielle dans l'éduction artistique du jeune garçon en l'introduisant notamment à l'art de la calligraphie. En 1935, Zao Wou-Ki intègre l'Ecole des Beaux-Arts d'Hangzhou - fondée par Lin Fengmian - où lui sont inculquées les techniques traditionnelles chinoises ainsi que la peinture occidentale. Les dernières recherches picturales européennes exercent un incoercible attrait sur le jeune homme qui décide, en 1948, de gagner la France. Zao Wou-Ki installe son atelier à Paris, rue du Moulin-vert, dans le 14e arrondissement. L'artiste fréquente alors l'Académie de la Grande Chaumière ainsi que les galeries de la capitale - où il rencontre Norman Bluhm, Jean-Paul Riopelle, Nicolas de Staël, Sam Francis, Pierre Soulage ou encore Hans Hartung. Zao Wou-Ki prend bientôt part aux expérimentations abstraites agitant alors le milieu parisien. Il expose à la Galerie de France aux côtés d'Hartung et de Soulages, deux célèbres représentants du mouvement abstraction lyrique. L'artiste réalise de grands paysages informels «opérant la synthèse des techniques modernes et de la grande tradition chinoise du paysage»[1]. Son travail le rattache à la nouvelle école de Paris à laquelle appartiennent Alfred Manessier, Jean Bazaine, Raoul Ubac ou encore Jean Bertholle. A partir de 1952, Zao Wou-Ki est régulièrement exposé à Paris, en Suisse et enfin aux Etats-Unis. Dans les années 1980, sa notoriété gagne l'Asie; Singapour, Hongkong, Taïwan et le Japon. Il est également invité à revenir en Chine pour plusieurs expositions à Pékin et Hangzhou. Décédé en 2013, Zao Wou-Ki est considéré comme l'un des plus grands peintres contemporains. Il a, tout au long de sa vie multiplié les honneurs et les récompenses, et son oeuvre est aujourd'hui exposée dans le monde entier. Nous présentons aujourd'hui à la vente une encre réalisée en 1998. Il s'agit de la technique de prédilection de l'artiste, un temps délaissée, et vers laquelle il se réinvestit particulièrement à partir de 1971, sous l'impulsion notamment du peintre Henri Michaux. L'encre permet à Zao Wou-Ki de «réinterpréter l'abstraction selon la conception chinoise du geste et de l'espace»[2]. L'artiste joue sur les tâches, les traces et les projections. Au terme d'un véritable ballet, le motif jaillit de la feuille blanche pour donner vie à l'oeuvre d'art. Le procédé, éminemment symbolique, permet à l'artiste d'engendrer des oeuvres empreintes d'une indéniable poésie. Zao Wou-Ki was born in 1920 to a family of Chinese intellectuals. He began to paint and draw from the age of ten. His grandfather played a key role in the young boy's artistic education by introducing him to the art of calligraphy. In 1935, Zao Wou-Ki entered the Ecole des Beaux-Arts of Hangzhou (founded by Lin Fengmian), where he was taught both traditional Chinese and Western painting techniques. The latest experiments in European painting considerably influenced the young man, and in 1948 he decided to go to France. He set up a studio in Paris, in Rue du Moulin- vert, in the 14th arrondissement, attended the Académie de la Grande Chaumière, and was a frequent visitor to the capital's art galleries, where he met Norman Bluhm, Jean- Paul Riopelle, Nicolas de Staël, Sam Francis, Pierre Soulages and Hans Hartung. Zao Wou-Ki soon adopted the abstract experimental style then causing a stir in the Paris scene. He was exhibited at the Galerie de France alongside Hartung and Soulages, two famous exponents of Lyrical Abstraction. The artist painted large informal landscapes “synthesising modern techniques with the great Chinese painting tradition”.[1] His work linked him with the new Paris School, which included Alfred Manessier, Jean Bazaine, Raoul Ubac and Jean Bertholle. From 1952, Zao Wou-Ki was regularly shown in Paris, Switzerland and eventually the United States. In th
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