JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT 让-巴蒂斯·卡米耶·柯洛 (1796-1875)

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JEAN-BAPTISTE CAMILLE COROT 让-巴蒂斯·卡米耶·柯洛 (1796-1875)
Un Soldat anglais, vers 1856 Huile sur papier, signée en bas à droite 10,7 x 8 cm à vue - 4 x 3 in. Oil on paper, signed lower right 一个英国士兵, 约1856年 纸本油画,署名于右下方 PROVENANCE Collection Abel Osmond, ami de l'artiste Collection Floris Osmond Transmis familialement, collection privée, France 来源 艺术家好友Abel Osmond 收藏 Floris Osmond 收藏 家庭继承,法国 私人收藏 BIBLIOGRAPHIE A. Robaut, L'oeuvre de Corot: catalogue raisonné et illustré, t. III, Paris, H. Floury, 1905, repr. n°2449, p. 388-389. 书录 A.  Robaut着,《L’oeuvre de Corot : catalogue raisonné et illustré, t. III》, 巴黎:H. Floury,出版, 1905年,编号2449,388-389页 Jean-Baptiste Corot se dirige vers une carrière artistique à l'âge de 26 ans. Il se forme d'abord auprès d'Achille-Etna Michallon, qui l'encourage à peindre sur le motif. A la mort de Michallon, Corot intègre l'atelier du maître de ce dernier: Jean-Victor Bertin. Bertin, sans nul doute le plus grand peintre paysagiste de son temps, lui inculque alors les règles du paysage classique. A l'instar de nombreux jeunes hommes issus de familles aisées, Corot décide de voyager dans le but de parfaire son éducation - ainsi que sa formation de peintre.Il se rend ainsi plusieurs fois en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas ainsi qu'en Angleterre. Lors de son premier séjour en Italie, entre 1825 et 1828, il se fascine pour Rome et son atmosphère colorée. Il réalise alors près de 150 huiles sur papier - exécutées directement sur le motif - de la ville mais aussi de la campagne romaine. Au terme de ce voyage, l'artiste décrit les éléments naturels au sein de compositions très structurées. Les couleurs sont très peu modulées, ce qui aboutit à un aplatissement des formes. Dans le courant des années 1850, la technique de l'artiste évolue radicalement. La lumière est plus subtile. Corot met au point un chromatisme particulier, argenté, inspiré de l'art de Watteau et de ses pairs. Il se dégage de ses oeuvres un effet d'atmosphère vaporeux, ce qui leur confère un caractère éminemment mystérieux, poétique. La notoriété du peintre ne cesse de croître. En 1846, Corot est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur et en 1867, l'Empereur le promeut officier. A la fin de sa vie, Jean-Baptiste Corot compte parmi les plus célèbres peintres de Paris. Il sera unanimement adulé par la postérité et les peintres des siècles suivants ne cesseront de s'inspirer de son travail. Edgar Degas affirmera «il est toujours le plus grand», Claude Monet dira quant à lui «il y a un seul maître, Corot». Connu avant tout pour ses paysages, Corot s'illustra également dans d'autres genres. Mary Cassat, Van Gogh, Gauguin et même Picasso, admirèrent ainsi ses portraits de femmes. La petite huile sur papier intitulée Un soldat anglais a pu être réalisée au cours de l'un des voyages du peintre. Le sujet, rapidement brossé, indique que l'oeuvre a très probablement été réalisée sur le motif. La facture est grossière mais néanmoins expressive. Quelques traits de pinceau suffisent à évoquer les bateaux ainsi que les habitations. La palette est très sobre à l'exception de la veste rouge du soldat, qui égaie l'ensemble de la scène. Cette peinture peut être considérée à la fois comme un témoignage de la vie au XIXe siècle et un souvenir du périple de Jean-Baptiste Corot à travers l'Europe.Jean-Baptiste Corot turned to art at the age of 26. He first studied with Achille-Etna Michallon, who encouraged him to paint from life. After Michallon's death, Corot joined the studio of his master's teacher, Jean-Victor Bertin, undoubtedly the greatest landscapist of his time, who taught him the rules of classical landscape painting. Like many young men from a wealthy background, Corot decided to travel, to round off his education and his training as a painter. He went several times to Italy, Finland, the Netherlands and England. During his first stay in Italy between 1825 and 1828, he developed a fascination for Rome and its colourful atmosphere, producing nearly 150 oils on paper of the city and the Roman countryside, painted directly from life. By the end of this trip, the artist was depicting natural elements within highly- structured compositions. The colours were little modulated, which resulted in a flattening of forms. During the 1850s, his technique changed radically. He made subtler play with light, and developed a particular form of silvery chromaticism inspired by the art of Watteau and his contemporaries. These works emanate a misty, atmospheric effect, giving them a distinctly mysterious and poetic feel. His reputation grew constantly; in 1846, he was made Chevalier de la Légion d'Honneur and in 1867 the Emperor promoted him to the next rank, «Officier». By the end of his life, Jean-Baptiste Corot was one of the most celebrated painters in Paris. He was unanimously acclaimed by posterity, and painters continued to be inspired by his work in
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