GUSTAVE DORE 古斯塔夫· 多雷 (1832-1883)

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GUSTAVE DORE 古斯塔夫· 多雷 (1832-1883)
Poor Peggy Aquarelle sur papier, marqué du cachet en bas à droite 124 x 60 cm à vue - 48 ¾ x 23 2/3 in. Watercolor on paper, stamped lower right PROVENANCE Collection privée, Neuilly-sur-Seine BIBLIOGRAPHIE Pour des oeuvres en rapport (illustrées p. 47 de notre catalogue): Jean Valmy-Baysse, Gustave Doré, Bibliographie complet de l'oeuvre, Paris, M.Seheur, 1930, repr. p.274. Marchande de Fleurs. (Vente G. Doré, Avril 1885, Londres) Catalogue de l'exposition Gustave Doré, 1832-1883, Musée d'Art Moderne, 1983, Strasbourg, référence n°80 Enfants pauvres de Londres, pp. 113-114. 124 x 60  厘米 纸本水彩,钤印于右下方 来源 塞纳河畔讷伊(Neuilly-sur-Seine) 私人收藏 书录 P. Georgel  著, 《 Catalogue de l’exposition Gustave Doré, 1832-1883 》,  斯特拉斯堡:1983  年,  编号80 Enfants pauvres de Londres, 113-114  页  A partir des années 1850, et alors que le Réalisme triomphe, Gustave Doré va investir ce mouvement en peignant des scènes de la vie urbaine parisienne et londonienne. Il entreprend alors la réalisation des «vilenies de Paris» une série de douze toiles monumentales dépeignant la vie des rues, les mendiants, les misérables et saltimbanques, la pauvreté ravageant la capitale, en somme. Il réalise également une série de scènes portraiturant «Les enfants pauvres de Londres». Bien qu’elle ne soit pas datée, notre composition semble se rattacher à cet ensemble de sujets populaires peints par l’artiste à Londres. Avatar d’un versant pictural plus misérabiliste que de coutume chez Doré, notre aquarelle trouve un écho dans les représentations et évocations des ravages de la Commune de Paris (1871), comme peuvent le prouver les nombreuses analogies qu’elle entretient avec une oeuvre comme les Frère et soeur, Orphelins du siège de Paris en 1870-1871 de Carpeaux. Ainsi, Doré fait montre de son génie à retranscrire les émotions de ses modèles sur le papier, à l’image du regard perçant de la fillette portant à bout de bras un bébé, son jeune frère sans doute. Gustave Doré took to Realism in the 1850s, when the movement prevailed, by painting scenes from Parisian and Londonian urban life. He created the “villains of Paris” during this period, and made a series of twelve monumental paintings that depict streetlife, beggars, paupers, and entertainers, in short portraying the poverty that ravaged the capital. Although not dated, our composition seems to be an example of the many subjects of popular life Doré painted in London. Featuring a more squalid aspect in painting than what Doré customarily portrayed, our watercolor might remind the depictions and portrayals of the Paris Commune’s devastating effects in 1871. It indeed maintains plentiful analogies with artworks like Brother and Sister, Two Orphans of the Siege of Paris in 1870-1871 by Jean-Baptiste Carpeaux. Doré demonstrated genius in rendering the emotions of his models on paper, as he does here with the penetrating gaze of the girl holding a baby in her arms who might be her younger brother. Doré skillfully renders the burden of these children’s misery and distress. Gustave Doré est né en 1832 à Strasbourg dans une famille aisée. Tous les témoignages semblent s’accorder sur l’extraordinaire précocité de son talent ; autodidacte, il dessine sans relâche et se nourrit très tôt de sources d’inspiration diverses et érudites, entretenant une passion soutenue pour la littérature. Gustave Doré a seulement treize ans lorsque ses premières lithographies sont imprimées et publiées tandis que, deux ans plus tard à peine, en 1845, Charles Philipon lui offre un contrat et la publication d’une page hebdomadaire dans le satirique Journal pour rire qu’il dirige. Cette opportunité lui offre une grande visibilité sur la scène parisienne et marque les débuts officiels d’une carrière artistique brillante et plurielle. Rapidement, Doré s’impose comme l’un des plus grands illustrateurs de son temps, image qui passera à la postérité. Introduites aujourd’hui encore dans de nombreux foyers français grâce au médium qu’est le livre, les illustrations de Doré ont concouru à une diffusion très large de son oeuvre, offrant un subtil lien entre ses vignettes et les écrits de personnalités aussi variées que Balzac, Rabelais, Perrault, Milton, Shakespeare, Edgar Poe et bien d’autres. Tout en donnant une illustration éloquente, Doré livre bien souvent une interprétation assez libre et personnelle des textes qu’il se propose de traduire en images. Ainsi, la production de l’artiste témoigne de son attachement particulier et d’une affinité évidente avec le fantastique et les survivances de la tradition romantique dont il est l’héritier direct. Dans ses gravures comme dans ses toiles, Doré a su mettre au point un art tout de tension dramatique, grandiose
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